«Un dictateur» Le futur chef de la diplomatie déjà en rupture avec Trump sur Kim Jong Un

ATS

16.1.2025 - 07:34

Le chef de la diplomatie américaine désigné par Donald Trump, a affirmé mercredi que Kim Jong Un était un «dictateur», en rupture apparente avec les positions du futur président américain qui avait développé une relation de proximité avec le dirigeant nord-coréen lors de son premier mandat.

Le chef de la diplomatie américaine désigné par Donald Trump, a affirmé mercredi que Kim Jong Un était un «dictateur», en rupture apparente avec les positions du futur président américain qui avait développé une relation de proximité avec le dirigeant nord-coréen lors de son premier mandat. (archives)
Le chef de la diplomatie américaine désigné par Donald Trump, a affirmé mercredi que Kim Jong Un était un «dictateur», en rupture apparente avec les positions du futur président américain qui avait développé une relation de proximité avec le dirigeant nord-coréen lors de son premier mandat. (archives)
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Marco Rubio, probable futur secrétaire d'Etat du président républicain, a également affirmé que les Etats-Unis s'efforceraient au maximum d'éviter une crise avec la Corée du Nord.

«Vous avez un dictateur âgé d'à peu près 40 ans qui doit trouver comment conserver le pouvoir le restant de sa vie», a déclaré Marco Rubio lors d'une audition devant une commission du Sénat américain, en vue de la confirmation de sa nomination.

«Il voit les armes nucléaires comme sa police d'assurance pour rester au pouvoir, et c'est tellement important pour lui qu'aucune quantité de sanctions ne l'ont dissuadé de développer cette capacité» nucléaire, a-t-il ajouté.

«Que pouvons-nous faire pour empêcher une crise sans encourager d'autres Etat à tenter de développer leur propre programme d'arme nucléaire. C'est la solution à laquelle nous souhaitons parvenir», a affirmé Marco Rubio.

Donald Trump et Kim Jong Un se sont rencontrés à trois reprises, la première fois lors d'un sommet historique en juin 2018 à Singapour.

Cependant, les négociations sur la dénucléarisation de la Corée du Nord n'ont jamais véritablement progressé depuis le fiasco du deuxième sommet en février 2019 à Hanoï.

Marco Rubio a salué mercredi l'approche de Donald Trump, affirmant qu'il faisait pourtant partie à l'époque des «personnes très sceptiques» sur le bien-fondé de celle-ci.

«Au bout du compte, il n'a pas atteint (un accord) durable. Mais il a réussi (...) à faire cesser les tests de missiles. Cela n'a pas arrêté le développement du programme, mais au moins, cela a calmé la situation», a-t-il ajouté.

Premier président américain en exercice à rencontrer un membre de la dynastie des Kim, Donald Trump entretenait une relation épistolaire bien connue avec le dirigeant nord-coréen.

Kim «me dit tout. Il m'a tout dit», avait fait valoir le président américain au journaliste d'investigation Bob Woodward pour son livre «Rage» publié en 2020.

Pendant la campagne présidentielle, le républicain avait affirmé que Kim Jong Un «aimerait» le voir revenir à la Maison Blanche, et qu'il s'entendait bien avec le dirigeant nord-coréen. Il avait promis qu'à son retour au pouvoir, la Corée du Nord arrêterait de lancer des missiles.