Antonio Guterres insiste «L'invasion russe de l'Ukraine» est une «violation» du droit international

ATS

24.10.2024 - 23:52

«L'invasion russe de l'Ukraine» est une «violation» du droit international, a insisté le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres lors d'une rencontre jeudi avec le président Vladimir Poutine.

Le chef de l'ONU a souligné au président russe son attachement à «la liberté de navigation en mer Noire», capitale pour l'Ukraine et la sécurité alimentaire et énergétique mondiale.
Le chef de l'ONU a souligné au président russe son attachement à «la liberté de navigation en mer Noire», capitale pour l'Ukraine et la sécurité alimentaire et énergétique mondiale.
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Antonio Guterres, qui a rencontré le président russe en marge du sommet des Brics à Kazan, en Russie, «a répété sa position selon laquelle l'invasion russe de l'Ukraine était en violation de la Charte des Nations unies et du droit international», selon un communiqué du bureau du porte-parole du secrétaire général diffusé à New York, répétant également son soutien à une «paix juste» en accord avec la charte et le droit international.

Le chef de l'ONU a d'autre part souligné au président russe son attachement à «la liberté de navigation en mer Noire», capitale pour l'Ukraine et la sécurité alimentaire et énergétique mondiale.

«Il soutient totalement la poursuite des négociations à cet égard», a ajouté le communiqué, saluant notamment les efforts de la Turquie sur ce dossier.

La mer Noire est une voie commerciale cruciale pour l'Ukraine, un des plus gros producteurs et exportateurs de céréales du monde, mais elle est devenue un champ de bataille depuis le début de l'invasion russe en février 2022.

Après le retrait de la Russie en juillet 2023 de l'accord céréalier négocié sous l'égide de la Turquie et de l'ONU à l'été 2022, l'Ukraine a mis en place un couloir en mer Noire pour exporter ses produits agricoles, surtout les céréales, malgré les menaces de Moscou de tirs sur les bateaux naviguant dans la zone.

Antonio Guterres et Vladimir Poutine, qui ne s'étaient pas rencontrés depuis avril 2022, ont d'autre part discuté de la situation au Proche-Orient, en particulier «l'absolue nécessité d'un cessez-le-feu à Gaza et au Liban, ainsi que le besoin d'éviter une nouvelle escalade régionale», a précisé le communiqué.

ATS