«Je n'ai rien fait de mal» Après sa condamnation, Trump lance une levée de fonds

ATS

31.5.2024 - 07:13

Quelques minutes après la condamnation de l'ex-président américain Donald Trump jeudi à New York, le site de campagne du républicain a commencé à rediriger les internautes vers une page de levée de fonds. Il se décrit comme un «prisonnier politique».

Donald Trump, reconnu coupable, dénonce un procès

Donald Trump, reconnu coupable, dénonce un procès "truqué"

L'ancien président Donald Trump assure que le "vrai verdict" sera rendu le 5 novembre, le jour de l'élection présidentielle, après qu'un jury new-yorkais l'a reconnu coupable de tous les chefs d'accusation.

31.05.2024

31.5.2024 - 07:13

«Je viens juste d'être condamné dans un procès politique truqué s'apparentant à une chasse aux sorcières. Je n'ai rien fait de mal», clame l'ex-président. «Ils ont fait une descente à mon domicile, m'ont arrêté, ont pris ma photographie d'identité judiciaire et, maintenant, ils viennent juste de me condamner», ajoute son message.

La page de levée de fonds n'était plus fonctionnelle après seulement quelques minutes, après un afflux potentiellement massif de partisans de Donald Trump sur la plateforme de dons WinRed.

Donald Trump a dénoncé un procès «truqué», une «honte» à la sortie de la salle d'audience à New York.
Donald Trump a dénoncé un procès «truqué», une «honte» à la sortie de la salle d'audience à New York.
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«Le peuple américain est bien lucide face au simulacre de procès intenté par cet escroc de Joe Biden. Tant d'Américains se sont sentis touchés et ont voulu donner pour la campagne du président Trump que le site de WinRed est tombé en panne», a affirmé l'équipe de campagne de Donald Trump sur le réseau social X (ex-Twitter). Le site est resté inopérant pendant près d'une heure.

«Etat profond»

Le verdict fait de Donald Trump le premier ex-président américain à être condamné au pénal, mais ne l'empêche pas de faire campagne ni d'être potentiellement élu le 5 novembre. Il devrait connaître sa peine avant cela, le 11 juillet.

Donald Trump qualifie régulièrement ses déboires judiciaires de bataille contre les forces du mal que sont l'«Etat profond», une entité nébuleuse, qui, selon les adeptes de théories du complot, agit dans les coulisses du gouvernement, et le gouvernement du président américain Joe Biden.

Le républicain aime se dépeindre en martyr de la cause, prêt à sacrifier sa liberté pour le bien de ses partisans. En avril, il avait fait le lien entre sa situation et celle de Nelson Mandela, le militant sud-africain anti-apartheid qui resta emprisonné 27 ans. Le milliardaire avait peu avant poussé la comparaison jusqu'à Jésus-Christ.

ATS