Attention au «dropshipping»!Il reçoit une montre défectueuse - la boutique en ligne ne répond plus
Lea Oetiker
5.11.2024
Un Zurichois a acheté une smartwatch avec une garantie de deux ans auprès de la société allemande Stahlgear. Mais après peu de temps, la montre s'est cassée et l'entreprise a refusé de la remplacer.
Lea Oetiker
05.11.2024, 04:30
05.11.2024, 08:57
Lea Oetiker
Un Zurichois achète en ligne une smartwatch auprès de l'entreprise allemande Stahlgear afin de mesurer sa fréquence cardiaque. En ligne, l'entreprise vante la montre avec une garantie de deux ans. Et la batterie est censée durer dix jours.
Mais la batterie ne tient bientôt plus que deux heures, plus tard la smartwatch ne fonctionne plus du tout. L'homme de 59 ans part du principe qu'il recevra un produit de remplacement en raison de la disposition de la garantie.
Un dédommagement «de consolation»
Il s'est réjoui trop tôt. L'entreprise tente de consoler le client en lui proposant un dédommagement. Ils lui proposent d'abord un remboursement de 10% du prix d'achat, puis, après qu'il se soit plaint à plusieurs reprises, l'entreprise a progressivement augmenté son offre à 20%, puis à 30%.
Si le client n'était pas d'accord, il pouvait renvoyer la montre en Chine à ses frais. Il n'est pas question d'un remplacement complet ou d'un remboursement du montant. Le Zurichois déclare à la SRF: «Je me sens floué». Selon lui, le style de communication de Stahlgear est particulièrement agaçant. L'entreprise n'a pas répondu à sa demande d'un produit de remplacement.
Interrogée par la SRF, l'entreprise a répondu par des e-mails standard. Elle n'aborde pas les reproches et demande à la place un numéro de commande.
Il s'agit probablement de «dropshipping»
Selon la protection des consommateurs (SKS), il pourrait s'agir d'un cas de «dropshipping». Les consommateurs commandent un article via une boutique en ligne et la marchandise est directement envoyée par le fournisseur. Ce dernier se trouve généralement en Chine, ce qui évite aux exploitants de boutiques de devoir payer un stock de marchandises.
Les consommateurs et consommatrices reçoivent ainsi des marchandises bon marché. Sara Stalder, directrice de la SKS, met en garde contre le retour d'articles en Chine: «La marchandise n'est même pas récupérée là-bas, on ne reçoit pas de produit de remplacement».
Pour ne pas tomber dans le piège de fournisseurs peu sérieux, il est recommandé de bien vérifier le site web avant de passer une commande. Les boutiques sérieuses disposent en général de mentions légales complètes.
Il vaut également la peine de rechercher les évaluations des clients. De plus, les entreprises de dropshipping font souvent de la publicité à grande échelle sur les médias sociaux. Il est également recommandé de lire les évaluations des prestataires sur Internet.