Procès à Bülach Leur chat se noie dans la piscine du voisin, ils le traînent au tribunal

Lea Oetiker

19.12.2024

En février 2021, le chat Streifli se noie dans la piscine d'un voisin à Dietlikon ZH. Le propriétaire de la piscine doit répondre aujourd'hui devant le tribunal de district de Bülach de cruauté envers les animaux par négligence.

Au tribunal de district de Bülach, il est question aujourd'hui du chat tigré rouge Streifli : il s'est noyé dans une piscine.
Au tribunal de district de Bülach, il est question aujourd'hui du chat tigré rouge Streifli : il s'est noyé dans une piscine.
Photo d'archives : sda

Le chat Streifli se noie en février 2021 dans la piscine d'un voisin de Beatrice Putz et Albert Scheller à Dietlikon ZH. Ils portent alors plainte contre leur voisin. La raison: ils lui ont écrit après la mort du chat, mais le voisin s'est montré peu compréhensif et n'a pas sécurisé la piscine avec les mesures que le couple avait exigées après la mort de son chat adoré.

L'affaire a d'abord été portée devant le ministère public de Winterthur-Unterland, comme l'écrit "20 Minuten". Mais la plainte pénale y est rejetée, raison pour laquelle le couple dépose un recours auprès de la Cour suprême du canton de Zurich. Celui-ci est finalement accepté.

La Cour suprême avait constaté que toute personne qui crée une situation de danger avec une piscine doit entreprendre tout ce qui est raisonnablement possible pour que le danger soit écarté. C'est pourquoi l'affaire est portée ce jeudi matin devant le tribunal de district de Bülach. Ils devront décider s'il s'agit d'un cas de cruauté envers les animaux par négligence.

L'accusé aurait «maltraité» le chat

Selon l'acte d'accusation, le prévenu aurait «maltraité» le chat en omettant, contrairement à ses obligations, de sécuriser la piscine de manière appropriée. Il aurait ainsi créé une «situation de danger particulier pour l'animal», poursuit l'acte d'accusation. De plus, Streifli n'aurait pas pu sortir de la piscine.

Des «souffrances inutiles» ont été causées au chat en le forçant à nager dans la piscine pendant une période prolongée, jusqu'à ce qu'il n'ait finalement plus de force et se noie.

Le ministère public a requis une peine pécuniaire de 30 jours-amende à 360 francs, ce qui donnerait 10 800 francs - mais avec sursis. Le couple devra demander des dommages et intérêts pour le chat par la voie civile.