En Allemagne... et en Suisse ! Tollé dans les crèches : des salles de masturbation pour les tout-petits

blue News

18.1.2024

Depuis quelques mois, plusieurs projets de salles d'exploration corporelles dédiées aux tout-petits ont vu le jour dans des crèches en Allemagne. Ce concept est également en train de se développer en Suisse.

Plusieurs projets de salles d'exploration corporelles dédiées aux tout-petits ont vu le jour dans des crèches en Allemagne et en Suisse.
Plusieurs projets de salles d'exploration corporelles dédiées aux tout-petits ont vu le jour dans des crèches en Allemagne et en Suisse.
ats

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La polémique s’accentue en Allemagne depuis que certaines crèches ont affiché leur volonté de mettre en place des salles d’exploration corporelles, comme le rapporte nos confrères de «Blick.ch». Au début de l’année 2023, une crèche de Hanovre a lancé un projet dans ce sens afin d’éviter que certains jeux intimes ne se déroulent dans les buissons ou aux toilettes. Cependant, l’établissement n’a pas pu concrétiser cette idée en raison du refus des parents qui ont également reçu le soutien du ministère de la Culture.

Plus récemment, une crèche catholique à Kerpen-Türnich a souhaité aménager des espaces de masturbation, provoquant la colère de certains partis politiques à l’image de l’Alternative pour l'Allemagne (AfD). Face au tollé, les responsables de l’établissement ont fait machine arrière.

En Suisse aussi

Certaines crèches proposent déjà ce genre de concept dans leur programme pédagogique. C’est le cas par exemple d’un établissement géré par la ville de Zurich qui offre un espace protégé aux bambins afin qu’ils puissent «jouer au docteur».

«Du point de vue de la pédagogie sexuelle, les jeux du docteur et les explorations corporelles font partie du développement normal. C'est pourquoi il ne faut pas les empêcher ou faire honte aux enfants qui s'y intéressent», indique au «Blick» Sarah Jost, porte-parole des institutions et des entreprises sociales de la ville de Zurich.

Avant de conclure : «Les enfants sont toutefois libres de participer, ou pas. Il y a d'ailleurs toujours un professionnel à proximité. En outre, les parents sont dans tous les cas informés lorsque nous constatons que leurs enfants manifestent un intérêt particulier pour leur corps.»