BesançonUn militaire en état de mort cérébrale après une agression
ATS
12.11.2024 - 19:36
Un jeune militaire est entre la vie et la mort après avoir été agressé à la sortie d'une discothèque de Besançon pour avoir fait des avances à une jeune femme, a annoncé mardi le procureur. Deux suspects ont été incarcérés.
12.11.2024, 19:36
12.11.2024, 19:38
ATS
Ce militaire de 26 ans du 19e Régiment du génie de Besançon, originaire de Guadeloupe, est hospitalisé «en état de mort cérébrale», a précisé le procureur de Besançon lors d'une conférence de presse.
«Son décès n'est pas encore prononcé mais son espérance de vie est quasi réduite à néant, en raison de la gravité de ses lésions cérébrales», a-t-il ajouté.
Vendredi, vers 3h50, l'homme a été découvert inconscient sur le parking de la discothèque le QG. Lors de son hospitalisation, les médecins ont constaté de graves lésions cérébrales.
Les images de vidéosurveillance de la discothèque ont permis aux policiers de constater qu'une rixe avait eu lieu entre le jeune homme et trois individus. Frappé, il est tombé et son crâne a violemment heurté le sol, puis ses agresseurs lui ont infligé plusieurs coups de pied, notamment à la tête.
Un suspect en fuite
L'enquête a permis d'identifier trois suspects. L'un d'eux est en fuite et deux autres, âgés de 19 ans, ont été interpellés.
Ils ont expliqué que ce jeune militaire avait «tenté une approche de séduction» auprès d'une jeune fille, la petite amie de l'homme en fuite, en lui demandant son numéro de portable à deux reprises, «ce qui a déplu au petit ami», selon le procureur. Les deux suspects ont admis avoir frappé la victime.
L'un d'eux a déjà été condamné à six reprises, dont deux pour des violences aggravées. Le directeur interrégional de la police nationale (DIPN) du Doubs, Laurent Perraut, a fustigé une «agression particulièrement violente et injuste», promettant de «mettre beaucoup de moyens pour trouver le troisième homme en fuite».
Le préfet du Doubs, Rémi Bastille, a décidé de «fermer administrativement cette discothèque pour une durée de 30 jours», suite «aux nombreux faits de violences qui ont été commis à la sortie de l'établissement» ces derniers mois, ainsi qu'aux «multiples plaintes de riverains pour nuisances».