Fusillade à Paris Elisabeth Borne condamne «un acte odieux»

ATS

23.12.2022 - 15:41

La Première ministre, Elisabeth Borne, a qualifié vendredi d'«acte odieux» la fusillade qui a fait trois morts à Paris. Elle a exprimé ses «pensées» et son «plein soutien aux victimes et à leurs proches».

La Première ministre, Elisabeth Borne, a qualifié vendredi d'«acte odieux» la fusillade qui a fait trois morts à Paris. Elle a exprimé ses «pensées» et son «plein soutien aux victimes et à leurs proches». (archives)
La Première ministre, Elisabeth Borne, a qualifié vendredi d'«acte odieux» la fusillade qui a fait trois morts à Paris. Elle a exprimé ses «pensées» et son «plein soutien aux victimes et à leurs proches». (archives)
KEYSTONE

«Gratitude envers les policiers de la préfecture de police qui ont interpellé l'auteur présumé» et «aux pompiers de Paris engagés», a poursuivi la cheffe du gouvernement dans un message sur Twitter.

De nombreuses personnalités politiques ont également exprimé leur «stupeur», «colère» ou «tristesse» après le drame qui a fait au moins trois morts et trois blessés dans une rue animée du Xe arrondissement de Paris, au niveau d'un centre culturel kurde.

«Stupeur et émotion après la fusillade en plein coeur de Paris», a tweeté la cheffe des députés Rassemblement national Marine Le Pen sur Twitter. «Tristesse et colère devant l'attaque terroriste visant le centre culturel kurde Amet Kaya à Paris», a déclaré le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, également sur twitter.

Attaque d'extrême-droite

«Il y a 10 ans presque jour pour jour étaient assassinées trois dirigeantes kurdes en plein Paris. Ça suffit!» a-t-il poursuivi, plaidant pour la «protection de nos alliés kurdes». Mais selon le parquet national antiterroriste, il n'y a «aucun élément qui privilégierait la nécessité de leur saisine», a indiqué la procureure de Paris, Laure Beccuau.

«Effroyable attentat. L'extrême droite semble avoir encore frappé. Mortellement», a avancé la députée LFI Clémentine Autain. «Pensées pour les victimes de la terrible fusillade à Paris», a tweeté le nouveau patron des Républicains Eric Ciotti.

«Aujourd'hui, le criminel s'est attaqué aux Kurdes. Ce qui s'est passé doit réveiller chacun d'entre nous sur le danger que représente l'extrême-droite. Donner une légitimité au racisme, c'est armer les identitaires», a commenté sur Twitter le numéro un du PS, Olivier Faure.

Un suspect a été interpellé et placé en garde à vue peu après les faits. Selon deux sources policières, ce conducteur de train à la retraite de nationalité française âgé de 69 ans est notamment soupçonné d'avoir déjà blessé à l'arme blanche au moins deux migrants dans un campement à Paris le matin du 8 décembre 2021.