Scandale en Argentine Condamnation d'un ex-député ayant embrassé le sein de sa compagne

ATS

5.7.2024 - 19:42

Un ancien député argentin a définitivement été reconnu coupable de «perturbation de l'ordre des corps législatifs» pour avoir embrassé le sein de sa compagne lors d'une session parlementaire virtuelle depuis son domicile en 2020, pendant la pandémie de Covid-19, a appris l'AFP vendredi.

L'incident avait déclenché un scandale dans le pays et conduit M. Ameri à la démission de la Chambre basse, où il était député (archives).
L'incident avait déclenché un scandale dans le pays et conduit M. Ameri à la démission de la Chambre basse, où il était député (archives).
Télam

5.7.2024 - 19:42

La Chambre fédérale de cassation a confirmé lundi la condamnation de l'ex-député Juan Ameri à un mois de prison avec sursis, considérant «évident qu'il savait que son comportement serait vu par les représentants du peuple, ainsi que par tous ceux qui regardaient la retransmission en direct du débat» parlementaire.

Implants mammaires

«Je me sens mal, très mal. Je pensais qu'il y avait une coupure de l'internet. Ma compagne est venue me montrer à quoi ressemblaient ses implants mammaires. Et je lui ai donné un baiser sur le sein, c'est tout», avait expliqué M. Ameri pendant les débats.

L'incident avait déclenché un scandale dans le pays et conduit M. Ameri à la démission de la Chambre basse, où il était député de la province de Salta (nord-est) au sein de coalition gouvernementale de centre-gauche alors au pouvoir, Frente de Todos.

La capture vidéo de l'écran partagé où on le voit abaisser le t-shirt noir d'une jeune femme et lui embrasser le sein droit était devenue virale.

«Les médias m'ont détruit et je l'ai payé de ma santé. J'ai dû penser à une centaine de façons différentes de me suicider», a déclaré M. Ameri au journal La Nacion.

L'ancien député vend désormais des produits avicoles, loin de la politique.

«Je suis innocent et tout au plus coupable de ne pas avoir été attentif pendant mes heures de travail», estime-t-il, annonçant avoir fait appel de sa condamnation devant «la Cour suprême et la Cour interaméricaine des droits de l'homme».

ATS