Suisse Pas plus d'indications sur les étiquettes des vins 

Les étiquettes des vins suisses n'ont pas besoin de contenir davantage d'indications, comme la valeur nutritive et les ingrédients. Le Conseil fédéral renonce à une application sur le marché helvétique d'un règlement européen en ce sens, indique-t-il dans une réponse publiée mercredi.

Dans sa motion, la commission de la science, de l'éducation et de la culture du National estime que les données les plus importantes, c'est-à-dire le pourcentage d'alcool et la présence de sulfites, sont déjà déclarées. Selon elle, une déclaration obligatoire de la valeur nutritive et des ingrédients n'apporterait aucun avantage, ni aux consommatrices et aux consommateurs ni à la société dans son ensemble.

De plus, les vins suisses sont majoritairement commercialisés aux niveaux local et national, seul un faible pourcentage de la production étant exporté. Le marché national du vin doit pouvoir continuer à s'autodéterminer, demande la commission. Quant aux produits viticoles exportés, ils doivent rester soumis à la législation et à la réglementation du pays importateur.

Le Conseil fédéral approuve la motion. Il rappelle que la branche vitivinicole a rejeté cette reprise du droit européen. La raison principale invoquée est qu'un tel étiquetage entraînerait des charges et des coûts supplémentaires.

Le Département fédéral de l’intérieur renonce donc aux modifications. Il réévaluera la situation dans deux ou trois ans.

kigo, ats