Philippe Duclos incarne le juge Roban dans la série «Engrenages».
«Engrenages» revient pour une saison 7.
«Engrenages», une nouvelle saison très attendue
Une saison marquée par la maladie du juge Roban.
La série «Engrenages» en images
Philippe Duclos incarne le juge Roban dans la série «Engrenages».
«Engrenages» revient pour une saison 7.
«Engrenages», une nouvelle saison très attendue
Une saison marquée par la maladie du juge Roban.
Alors que la septième saison d’«Engrenages» vient de débuter sur Canal Plus, Philippe Duclos se livre pour «Bluewin» sur le duo qu’il forme depuis plus de 10 ans avec son personnage le juge Roban.
La saison sera marquée, entre autres, par la maladie du juge Roban. Qu’est-ce que cela vous a fait d’apprendre la nouvelle à la lecture du scénario la saison dernière?
Cela ne m’a pas fait grand chose de plus que quand j’ai appris lors d’une autre saison qu’il allait passer devant le Conseil supérieur de la magistrature. Ce sont des épreuves de vie très graves… Je ne dis pas que je m’en suis foutu! (rires) Mais disons que c’était une épreuve supplémentaire dans la vie de Roban. Sauf que là, au lieu que ce soit une épreuve professionnelle, comme on y était habitué depuis l’origine, c’était une épreuve de vie et de mort. Effectivement ça enclenchait des choses intéressantes, en tout cas à jouer pour un acteur.
Dès les premières saisons, le personnage du juge a beaucoup marqué le public. Vous vous êtes attaché à ce personnage autant que nous?
Oui. Au début, avant de recevoir le premier scénario, tout le monde y allait un peu à reculons sur «Engrenages». Les séries en France étaient totalement identifiées à ce qu’on connaissait: des séries qui ont du charme mais qui sont un peu pépères. Mais quand j’ai reçu le scénario de la saison 1, toutes mes craintes sont tombées. J’ai immédiatement été frappé par la qualité de l’écriture et par la complexité du personnage de Roban. Je savais que c’était un personnage hors du commun, un peu insaisissable, en même temps rongé par des doutes, apparemment sûr de ses convictions, de sa foi. Un personnage engagé et en même temps très fragile. Toutes ces contradictions là étaient vraiment perceptibles dès la première saison. Mais vous dire que je savais que ça aurait ce succès-là… C’est devenu un personnage populaire Roban, ça je ne m’en doutais pas. Et même maintenant je reçois des tas de témoignages, des lettres de jeunes magistrats qui se sont engagés dans la magistrature à cause du personnage de Roban.
«J’en parle aussi avec ma femme, je lui fais lire le scénario et on échange.»
Comment l’avez-vous construit ce personnage?
La construction, pour moi, ça part vraiment de l’écriture. C’était extrêmement bien écrit. Après ce n’est pas suffisant, il faut que l’acteur s’en empare et en fasse quelque chose. Je ne suis pas un acteur qui part de lui. Ça ne m’intéresse pas. De même que je ne m’interroge pas trop sur les sentiments éprouvés. J’essaye vraiment de comprendre les situations que traverse le personnage. C’est vraiment le point de départ de mon travail. Je travaille seul, je rencontre les scénaristes, des consultants, des juges d’instruction. Et puis j’en parle aussi avec ma femme, je lui fais lire le scénario et on échange.
La transmission prend beaucoup de place dans votre carrière puisque vous enseignez. Et là, avec ce rôle vous inspirez en plus des vocations. C’est un accomplissement?
C’est une satisfaction profonde. J’ai commencé à enseigner sur le tard, vers 40 ans, en même temps que le cinéma. Je ne savais pas que j’avais cette fibre pédagogique. Et avec le recul je crois que l’enseignement a vraiment été la base de ma vie. À la base même de la manière dont je vivais. Il y a quelque chose dans ma manière de vivre, de me comporter, de parler, de concevoir le monde qui repasse toujours par un besoin de pédagogie. De comprendre, de transmettre. De transmettre ce que j’ai compris, de parler de ce que j’ai compris.
«On a une relation très forte mais qui passe aussi beaucoup par la création.»
Votre fille, Julie Duclos, a fait le Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique à Paris. C’est une metteuse en scène et une comédienne de talent. La transmission du métier, c’est aussi une part essentielle de votre relation père/fille?
C’est pareil, c’est un peu au coeur. On a une relation très forte mais qui passe aussi beaucoup par la création. Je vais jouer avec elle d’ailleurs, dans son prochain spectacle. Elle aussi a la fibre pédagogique, elle donne des stages… Elle est exceptionnelle.
«Les acteurs d’«Engrenages» ne sont pas des amis intimes»
Vous qui êtes aussi un grand acteur de théâtre, vous aimez le temps long et l’exercice de la série?
C’est une chance inespérée. Un personnage vous le jouez au théâtre pendant un mois, six mois, un an. Au cinéma, ça va vous prendre deux ou trois mois de votre vie. Tout ça, ce sont des rencontres. Comme toute rencontre, ça peut être plus ou moins riche, plus ou moins intéressant. Et ça s’oublie plus ou moins facilement. Là, c’est plus qu’une rencontre. C’est une histoire qui se construit. Je fais couple avec ce personnage depuis 15 ans! Le juge Roban et moi, on commence à être un vieux couple. (rires) En plus Roban il est en mouvement. Je ne me suis jamais ennuyé. À vivre, cette expérience du temps, c’est tout à fait exceptionnel: d’accompagner un personnage, sentir qu’un personnage vous accompagne et qu’on vieillit en même temps. Il y a des choses dans la vie du personnage et dans ma vie qui s’inter-pénètrent d’une manière extrêmement profonde. Aucun rôle ne peut vous donner ça.
Comment sont les relations avec les autres acteurs de la série?
En dehors, on ne se voit pas. Les acteurs d’«Engrenages» ne sont pas des amis intimes mais néanmoins, ça fait 15 ans qu’on est sur le même objet. Ça crée des liens à la vie, à la mort. On est tous marqués par ça. Je pense que jusqu’à ma mort, si je revois un des acteurs de la série, ce sera avec une grande émotion.
Retrouvez l’intégralité de la saison 7 d’«Engrenages» les lundis sur Canal Plus. Avec Swisscom TV Air, vous profitez gratuitement de Swisscom TV sur votre ordinateur, votre tablette et votre Smartphone. Ainsi, vous pouvez regarder Swisscom TV, vos enregistrements inclus, où que vous soyez
Une nouvelle série avec Gillian Anderson
Une nouvelle série avec Gillian Anderson
Otis (Asa Butterfield) a parfois du mal avec le métier exercé par sa mère Jean (Gillian Anderson), qui travaille en tant que sexologue.
Maeve (Emma Mackey) reconnaît le potentiel d’Otis (Asa Butterfield).
Otis (Asa Butterfield, à gauche) constate avec surprise que ses paroles ont un impact sur Adam (Connor Swindells).
Eric (Ncuti Gatwa) est le seul ami d’Otis (Asa Butterfield).
Aimee (Aimee Lou Wood, à droite) fait partie des filles branchées, mais aime passer du temps avec Maeve (Emma Mackey). En cachette, naturellement.
Jackson (Kedar Williams-Stirling) s’intéresse à Maeve (Emma Mackey).
«Tunnel», une série avec Clémence Poésy
«Tunnel», une série avec Clémence Poésy
Clémence Poésy (Élise Wassermann) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
Clémence Poésy (Élise Wassermann), Stephen Dillane (Karl Roebuck) dans «Tunnel».
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