La comédienne française Sara Forestier est revenue lundi 4 novembre sur le plateau de «Quotidien» sur les raisons de sa longue absence du cinéma.
Après trois ans d'absence, l'actrice française Sara Forestier fait, en ce mois de novembre, son retour au cinéma dans le film «Trois amies», d'Emmanuel Mouret. Pour la promotion du long métrage, l'actrice française était présente lundi soir sur le plateau de «Quotidien» aux côtés de Camille Cottin et India Hair, avec qui elle partage l'affiche de la comédie dramatique.
L'occasion pour la lauréate de deux César (meilleur espoir féminin pour «L'Esquive» et meilleure actrice pour «Le Nom des gens») de revenir sur les raisons de son retrait pendant plusieurs années du cinéma français. «Il n'y a pas que la vie professionnelle dans la vie, et puis j'avais besoin de prendre quelques années pour me reconstruire parce que j'avais été frappée par un acteur sur le tournage d'un film. J'avais été giflée et j'avais quitté le film après avoir été au commissariat. On en parle très peu de ça, pour les femmes, le traumatisme, mais il y a tout l'après, où tu dois te reconstruire. Donc j'ai pris ce temps, j'ai porté plainte», a-t-elle d'abord expliqué à Yann Barthès.
Dans ces propos, Sara Forestier faisait référence au tournage du film «Bonhomme», de Marion Vernoux, qui s'était déroulé en 2017 et lors duquel elle avait eu une altercation avec Nicolas Duvauchelle.
«Le trauma n'est pas quelque chose qui est pris en compte dans le cinéma. Les femmes abîmées, on s'amuse très souvent à dire qu'elles sont folles (...), mais en fait non, on est juste abîmées et il faut prendre le temps de se reconstruire, se recentrer sur soi-même et retrouver le plaisir. J'ai donc vraiment attendu de trouver un projet avec des gens bienveillants et c'est ce qui s'est passé sur ce film (Trois amies). J'ai tellement bien fait d'attendre», a ensuite poursuivi l'actrice de 38 ans.