InterviewElsa Fayer: «J'ai aussi eu des hauts et des bas en amour»
de Caroline Libbrecht / AllTheContent
9.9.2020
Depuis le 17 août, la diffusion de «10 Couples parfaits» a repris sur TFX. Le jeu regroupe vingt célibataires dans une villa. Quelles sont les nouveautés de cette 4e saison tournée en République dominicaine? La présentatrice Elsa Fayer nous en dit plus…
Vous présentez «10 Couples parfaits», adaptation française du jeu américain «Are You the One». Quel est le concept?
Ce format fait le tour du monde depuis des années. Le principe, c’est un jeu de dating avec 20 célibataires, dix femmes et dix hommes. Ils ont été évalués par un «match-maker». Ce coach-psychologue détermine le profil amoureux de la personne qui correspond le plus à chaque candidat. Quand les candidats arrivent dans la villa, ils doivent trouver la personne avec qui ils sont compatibles: ils doivent se rencontrer, apprendre à se connaître, se poser des questions, s’évaluer eux-mêmes. Si, au bout de 10 semaines, les candidats ont réussi à trouver les 10 couples parfaits, ils remporteront 200 000€ à se répartir, soit 10 000€ chacun.
Les candidats ont-ils des indices pour retrouver leur match parfait?
Aucun! Ils participent à des Dates Challenges. Ce sont des défis hebdomadaires dans lesquels les candidats doivent se mettre en binôme pour affronter une épreuve (sportive, intellectuelle ou autre). Ils tentent alors de découvrir s’ils forment un couple parfait. Dans l’adversité, on découvre beaucoup de choses sur son partenaire! Les gagnants des Dates Challenges peuvent être testés dans la Love Machine qui est un élément clé de l’aventure: elle permet de savoir si un match est parfait! Ils sauront ainsi s’ils ont choisi la bonne personne.
«Tout le monde s’intéresse aux histoires des uns et des autres.»
Quelles sont les nouveautés de cette 4e saison?
La Roue du Destin définit un binôme, de façon aléatoire et inattendue. Elle permet de redistribuer les cartes, d’avoir de bonnes surprises et de passer du temps avec quelqu’un qu’on n’envisageait pas comme un match parfait. Cela permet à tout le monde d’avancer dans l’enquête. La quête est à la fois individuelle (pour trouver l’amour) et collective (pour se partager les 200 000€). Donc tout le monde s’intéresse aux histoires des uns et des autres.
La Love Alarme fait aussi partie des nouveautés…
A chaque fois que la Love Alarme retentit dans la maison, les candidats se réunissent et découvrent les propositions qui leur sont faites pour les stimuler; ça peut être un date, un quiz, etc. Autre nouveauté: la Love Room 2.0, améliorée et revisitée cette année pour recueillir plus de confidences en toute intimité. C’est le seul lieu où les candidats peuvent se retrouver en tête-à-tête. Ce sont des nouveautés importantes qui apportent des rebondissements de taille dans le jeu.
«Je ne connais pas à l’avance les matchs parfaits...»
Au bout de quatre saisons, prenez-vous toujours autant de plaisir à présenter ce jeu et à accompagner les célibataires sur le chemin de l’amour?
Oui, cela m’amuse d’incarner ce programme: je me sens utile, en étant à leurs côtés, je suis le seul regard extérieur sur leurs aventures. Je ne connais pas à l’avance les matchs parfaits, donc j’avance dans le jeu, comme eux! Je joue et je découvre avec eux. Je suis face à des personnes qui n’arrivent pas à trouver l’amour, dont leurs problématiques amoureuses se répètent. Ils sont parfois dans l’impasse; je suis là pour les faire avancer et les amener à se poser les bonnes questions sur leurs parcours, leurs attentes, leurs choix, leurs motivations, etc.
«J’adore les émissions qui parlent de sentiments...»
Après «Qui veut épouser mon fils», «Mon incroyable fiancé», vous semblez spécialisée dans les émissions sentimentales…
J’adore les émissions qui parlent de sentiments, car en fait, cela parle à tout le monde! Je suis une femme, une épouse, une mère. Je suis un peu plus âgée que les candidats, j’ai aussi eu des hauts et des bas dans ma vie sentimentale. Je pense que je peux leur apporter de la bienveillance. C’est important car les sentiments sont fragiles. Il est parfois difficile de dire les choses, mais je leur demande de formuler les choses, d’être francs… Année après année, je suis heureuse d’avoir leur confiance, c’est très valorisant. Journaliste de formation, je ne connaissais pas du tout le monde de la téléréalité quand j’ai accepté de présenter le jeu.
«Laurent Ruquier est un grand Monsieur.»
Quels seraient les autres défis que vous aimeriez relever aujourd’hui?
S’il y a une saison 5 de «10 Couples parfaits», je serais ravie parce que j’aime beaucoup cette émission! J’aimerais aussi participer à un talk-show, comme à l’époque où j’étais aux côtés de Laurent Ruquier. C’est un genre qui me manque aujourd’hui. Si l’opportunité se présentait à nouveau, j’en serais très heureuse! J’en garde un souvenir extraordinaire. Laurent Ruquier est un grand Monsieur. J’ai appris mon métier avec lui, d’abord en radio, puis à la télé. Il m’a fait confiance. Chroniqueuse dans l’émission «On a tout essayé», sur France2, de 2002 jusqu’en 2007, je donnais mon avis sur l’actualité, je faisais des interviews… Cela m’a fait connaître du grand public.