Des personnes regardent l'interview de Meghan et Harry à Arlington le 7 mars 2021
Meghan, Duchesse du Sussex, et le Prince Harry avec la reine Elizabeth lors d'une cérémonie à Buckingham Palace, le 26 juin 2018
Meghan et Harry se confient à la télévision
Des personnes regardent l'interview de Meghan et Harry à Arlington le 7 mars 2021
Meghan, Duchesse du Sussex, et le Prince Harry avec la reine Elizabeth lors d'une cérémonie à Buckingham Palace, le 26 juin 2018
Elle s'est confiée sur son combat avec des pensées suicidaires, il a levé le voile sur ses griefs contre son père. Meghan Markle et le prince Harry se sont livrés à Oprah Winfrey lors d'une interview qui restera dans les annales.
Les raisons de leur retrait de l'institution royale, leur épuisement face à des tabloïds féroces, mais aussi leur vie plus apaisée en Californie aujourd'hui: voici les principaux points de l'entretien diffusé dimanche soir sur CBS aux Etats-Unis.
«Je ne voulais plus être en vie»
L'ex-actrice de 39 ans a expliqué que les innombrables articles l'accablant dans la presse britannique l'avaient menée à avoir des idées suicidaires.
«Je savais que si je ne le disais pas, alors je le ferais. Et je ne voulais juste plus être en vie. Et c'étaient des pensées constantes, terrifiantes, réelles et très claires», a-t-elle dit, expliquant avoir eu ces idées alors qu'elle était enceinte de son fils Archie.
«Je suis allée voir l'institution, et j'ai dit que j'avais besoin d'aller quelque part pour obtenir de l'aide. J'ai dit que je ne m'étais jamais sentie comme ça avant (...) et on m'a dit que je ne pouvais pas, que ce ne serait pas bon pour l'institution», a-t-elle ajouté.
La peau d'Archie
Meghan Markle, dont le père est blanc et la mère noire, a indiqué que son mari lui avait révélé que certains au sein de la famille royale s'étaient souciés de la couleur de peau qu'allait avoir leur bébé, lorsqu'elle était enceinte d'Archie, qui aura deux ans en mai.
Harry a été informé «d'inquiétudes et de conversations (...) quant à savoir à quel point sa peau (serait) foncée quand il (naîtrait)», a-t-elle dit à Oprah Winfrey à propos de son fils.
«Ce sont des conversations que la famille a eues avec lui».
Oprah lui a alors demandé si les personnes en question s'inquiétaient du fait qu'il puisse être «trop foncé».
«Si c'est l'hypothèse que vous faites, je pense que vous ne prenez pas de risque», a répondu Meghan.
«Dénigrement»
L'histoire avait été reprise en choeur par des tabloïds britanniques: Meghan aurait fait pleurer Kate, l'épouse du prince William, après un essayage de robe par la petite princesse Charlotte avant son mariage avec Harry en 2018.
Meghan l'assure: c'est faux, et au contraire, c'est elle qui a pleuré.
«Tout le monde au sein de l'institution savait que ce n'était pas vrai», a dit l'ex-actrice. «C'est l'inverse qui s'est produit».
Kate, a-t-elle affirmé, «était contrariée par quelque chose, mais elle l'a reconnu, et elle s'est excusée».
«Quelques jours avant le mariage, elle était contrariée par quelque chose de lié à -- oui, le sujet était celui-là -- au sujet des robes des demoiselles d'honneur, et ça m'a fait pleurer, et ça m'a vraiment blessée».
La révélation de cet incident et la manière dont il a été couvert a été «un tournant» dans ses relations avec la famille royale, a-t-elle affirmé.
La rumeur selon laquelle elle aurait fait pleurer Kate a été «le début d'une vraie campagne de dénigrement», a-t-elle poursuivi. «J'en suis venue à comprendre que non seulement je n'étais pas protégée, mais qu'ils étaient prêts à mentir pour protéger d'autres membres de la famille».
«Déçu»
Harry a dit se sentir «vraiment déçu» par son père, le prince Charles, estimant qu'il ne l'avait pas soutenu durant l'épreuve qu'il a traversée, mais a précisé qu'ils se parlaient à nouveau.
«Mon père et mon frère sont prisonniers» du système, a-t-il dit. «Ils ne peuvent pas partir», comme Harry l'a fait après avoir réalisé qu'il était lui-même «prisonnier», a-t-il déclaré. «Et j'ai une énorme compassion pour cela».
«C'est une fille!»
Malgré la gravité des questions évoquées dimanche soir, Meghan et Harry ont aussi donné des nouvelles plus joyeuses.
Pour le plus grand plaisir de leurs fans, ils ont annoncé que l'enfant qu'ils attendent était une fille, dont l'arrivée est prévue pour «l'été».
Et ce sera leur deuxième et dernier enfant, ont-ils assuré.
«Avoir un garçon, puis une fille, que peut-on demander de plus?», a lancé Harry.
«Deux, c'est tout», a renchéri Meghan.
Passage bucolique, le couple a ensuite levé le voile sur sa vie à Montecito, en Californie, «meilleure que tous les contes de fées que vous avez lus», selon la duchesse de Sussex -- avec notamment des poules «sauvées» d'une ferme industrielle.
«Nous sommes passés de l'autre côté» après plusieurs mois de turbulences, a expliqué Meghan Markle.
«Nous n'avons pas simplement survécu, nous nous épanouissons», a ajouté l'ancienne comédienne. «Toutes ces choses que j'espérais se sont réalisées. Et, d'une certaine façon, ce n'est que le début pour nous».