Nouvelle plainte déposée Kanye West prétend que «les juifs contrôlent les Kardashian»

ATS

15.11.2024 - 05:28

Le rappeur américain Kanye West a souvent affirmé que «les juifs contrôlent» la famille de son ex-femme Kim Kardashian, selon une plainte. Le sulfureux artiste est visé par une litanie de plaintes d'ex-employés qui l'accusent de comportements abusifs et bizarres.

Kanye West assure être bipolaire (archives).
Kanye West assure être bipolaire (archives).
ATS

Keystone-SDA

Le sulfureux artiste et homme d'affaires, est visé par une litanie de plaintes d'anciens employés qui l'accusent de comportements abusifs et parfois bizarres.

Dans la dernière plainte déposée en Californie jeudi, Murphy Aficionado, qui a travaillé pendant neuf mois entre 2022 et 2023 pour Kanye West, qui s'est rebaptisé Ye, décrit sa collaboration au sein de la marque de chaussures Yeezy et de l'école Donda Academy comme un «cauchemar».

Pendant cette période, «les tirades antisémites et les conspirations de Ye étaient quotidiennes», selon la plainte. Le rappeur affirmait souvent que «les juifs contrôlaient les Kardashian» ou «en avaient après lui et son argent», détaille le document.

Multiplication des dérapages

Aujourd'hui âgé de 47 ans, Kanye West a été marié à la vedette de la téléréalité Kim Kardashian pendant huit ans. Le couple, qui a eu quatre enfants, a divorcé en 2022 et entretient des relations de plus en plus acrimonieuses, même si Mme Kardashian s'est, par le passé, montrée compréhensive face aux problèmes de santé mentale du rappeur, qui assure être bipolaire.

Kanye West a multiplié les déclarations antisémites ces dernières années, ce qui a fait de lui un paria de l'industrie du spectacle. Adidas a notamment cessé toute collaboration avec lui, comme de nombreuses autres marques.

Selon la plainte déposée jeudi, Kanye West n'avait aucun scrupule à faire étalage de ses relations sexuelles devant ses employés. M. Aficionado assure ainsi avoir été convoqué à des rendez-vous de travail, dans des hôtels où le rappeur avait des rapports sexuels très sonores avec sa compagne de l'époque, Bianca Censori, ou sa masseuse.

Le salarié dit s'être senti «violé et déshumanisé». Sa plainte réclame des réparations financières pour licenciement abusif et pour les dommages émotionnels et psychologiques subis.