«Je crois en la vérité» Problème en vue : Alexander Zverev jugé pour violences conjugales

ATS

30.5.2024 - 17:25

Alexander Zverev va être jugé vendredi en appel pour violences conjugales, au beau milieu du tournoi de Roland-Garros. L'Allemand conteste devant une cour berlinoise un jugement de première instance qui lui a infligé en octobre 2023 une amende de 450'000 euros pour «coups et blessures» contre une ancienne compagne.

Alexander Zverev est dans de beaux draps.
Alexander Zverev est dans de beaux draps.
KEYSTONE

Il est reproché au joueur d'avoir, en mai 2020 à Berlin, «maltraité physiquement une femme dans le cadre d'une dispute et d'avoir porté atteinte à sa santé», selon le tribunal. Alexander Zverev est accusé d'avoir «étouffé des deux mains sa partenaire de l'époque dans la cage d'escalier d'un immeuble.»

La procédure judiciaire ne cite pas le nom de la plaignante. Mais les avocats du joueur avaient indiqué en octobre qu'il s'agissait de son ancienne compagne Brenda Patea, qui a été invitée par la cour à témoigner au premier jour du procès en appel.

Zverev nie les accusations

Huit dates d'audience sont prévues d'ici juillet. Aucune comparution personnelle n'a été ordonnée pour Alexander Zverev. Le no 4 mondial a dit en fin de semaine dernière vouloir se concentrer sur Roland-Garros, où il s'est qualifié jeudi pour le 3e tour.

«J'ai confiance dans le système judiciaire allemand. Je crois en la vérité. Je sais ce que j'ai fait et ce que je n'ai pas fait. Il n'y a absolument aucune chance que je perde» le procès, avait ajouté le champion olympique de Tokyo 2021.

En janvier 2023, faute de preuves suffisantes, l'ATP avait clos une enquête distincte le visant sur des allégations de violences domestiques émanant d'une autre ex-compagne, Olga Sharypova. L'ATP, qui à l'origine avait ouvert cette enquête en 2021, avait estimé que les charges étaient insuffisantes pour aller plus loin.

Cette joueuse russe avait affirmé sur les réseaux sociaux que la star du tennis mondial avait «essayé de l'étrangler avec un oreiller, de lui cogner la tête contre le mur et de lui tordre les bras». Dans un long entretien accordé au site russe Championnat, la jeune femme avait ajouté qu'il y avait eu «beaucoup» de situations de ce type. Elle n'avait pas saisi la justice.

ATS