Wimbledon bat son plein depuis plus d’une semaine du côté de Church Road à Londres. Et comme lors de chaque tournoi du Grand Chelem, de nombreuses actualités insolites font les choux gras des médias. Petit tour d’horizon.
«Vamos Rafa» du public : Djokovic imite des pleurs
Encore un nouveau jour de la relation tumultueuse entre Novak Djokovic et le public britannique. Déconcerté par un spectateur audacieux qui lança un vibrant «Vamos Rafa» lors d'un moment délicat du Serbe au service face à Jannik Sinner en demi-finale de Wimbledon ce vendredi, le joueur serbe n'a pas manqué de riposter. D'abord, d'un geste ironique avec un pouce en l'air, suivi d'une moquerie feinte avec des larmes imaginaires.
Lors de la conférence de presse, où on l'a interrogé sur cet épisode d'une longue série, le champion serbe a préféré rester sobre et taquin dans ses commentaires : « Ce n’est que de l’amour. De l’amour et de la tolérance (sourire). »
Andrey Rublev choque son adversaire et le public
Vainqueur au forceps (7-5 6-3 6-7 6-7 6-4) d’Alexander Bublik dimanche en 8es de finale, Andrey Rublev a sans doute signé l’un des plus beaux points de cette édition 2023. Alors que son opposant kazakh pensait avoir fait le plus dur en frappant un super revers le long de la ligne, le Russe s’est fait l’auteur d’un splendide plongeon pour remporter l’échange et s’offrir des balles de match. Bublik est lui resté scotché sur place, comme choqué par ce qu’il venait de voir. «C’est sans aucun doute le coup le plus chanceux de tous les temps», a avoué Rublev après son succès spectaculaire.
Le rappel à l’ordre lunaire d’un arbitre au public londonien
C’est bien connu, joueuses et joueurs réclament le silence de la part du public lorsqu’ils servent, obligeant parfois l’intervention de l’arbitre de chaise. Dimanche, l’officiel du duel entre Anastasia Potapova (WTA 23) et Mirra Andreeva (WTA 102) a ainsi dû rappeler à l’ordre les spectateurs dès le début de la rencontre. Et la raison est pour le moins inattendue et peu courante. «Mesdames et Messieurs, s’il vous plaît, si vous ouvrez une bouteille de champagne, ne le faites pas au moment où les joueuses sont sur le point de servir», a-t-il annoncé sous le regard amusé de l’assistance.
Quand l’arbitre «prend» une balle perdue de Carlos Alcaraz
Vainqueur en quatre sets (6-3 6-7 6-3 7-5) de Nicolás Jarry (ATP 28), Carlos Alcaraz s’est hissé samedi en 8es de finale. Mais le numéro un mondial n’a pas eu la vie facile face à son adversaire chilien, en témoignent les 3h56 de jeu et le retour totalement manqué du jeune espagnol en début de match. Celui-ci a ainsi terminé sa course directement... sur l’arbitre du chaise, qui a capté en tout décontraction la balle avec sa main. Pour le plus grand plaisir du public.
Berrettini : «J’ai passé plusieurs jours dans mon lit à pleurer»
Finaliste de l’édition 2021, Matteo Berrettini est de retour sous les feux des projecteurs après plusieurs mois difficiles en raison de blessures. Samedi au 3e tour, l’Italien s’est imposé avec la manière (6-3 7-6 7-6) contre Alexander Zverev (ATP 21). Celui qui pointe actuellement au 38e rang du classement mondial n’a donc pas caché sa satisfaction d’être à nouveau compétitif. «J’ai passé plusieurs jours dans mon lit à pleurer lorsque je ne pouvais pas jouer. Jouer cinq jours de suite (ndlr : en raison du programme chamboulé par la pluie), ce n’est rien. Cela me va très bien. C’est triste, mais c’est vrai. Jouer et concourir, ça me manquait. Les gens qui me sont proches le savent», a expliqué un Berrettini touchant lors de l’interview sur le court.
«Je me suis chié dessus» - Le craquage de Davidovich Fokina
Mais que s’est-il passé dans la tête d’Alejandro Davidovich Fokina ? Menant deux sets à un face à Holger Rune (ATP 6), l’Espagnol a totalement craqué pour finalement s’incliner en cinq manches (3-6 6-4 6-3 4-6 6-7) samedi au 3e tour. A 8-8 dans le super tie-break, le 34e joueur mondial s’est ainsi fait l’auteur d’un choix «suicidaire» en tentant un... service à la cuillère, offrant sur un plateau une balle de match à son adversaire danois. Ce dernier ne s’est pas fait prier pour conclure juste après. «Il faut accepter ce qui s'est passé. Je me suis chié dessus et je ne voulais pas jouer ce point», a avoué Fokina à l’issue de la rencontre, selon les propos relayés par «Relevo»
Attention, ça fait mal : Azarenka fusille un spectateur
Il faudrait parfois éviter de se retrouver coincé dans les allées bondées de Wimbledon. Un spectateur en a fait la malheureuse expérience lors du match opposant Victoria Azarenka à Daria Kasatkina samedi. En effet, alors qu’elle effectuait un smash gagnant, la Biélorusse a bien involontairement tiré sur un fan. Heureusement, l’homme n’a pas été blessé et n’a surtout pas vraiment compris ce qui lui arrivait.
Pour la petite histoire, Victoria Azarenka a pris le meilleur sur la joueuse russe de 26 ans. En huitièmes de finale, la native de Minsk défiera l’Ukrainienne Elina Svitolina.
«C’est quoi le problème ?» - Djokovic bat Stan et provoque le public
Tombeur de Stan Wawrinka (6-3 6-1 7-6) vendredi, Novak Djokovic a fait du Novak Djokovic face au Vaudois de 38 ans. En effet, à la fin de cette rencontre, le Serbe a tendu une oreille en direction du public qui ne l’a pas vraiment soutenu durant le tie-break du dernier set. De quoi énerver un peu plus les fans qui espéraient voir Stan Wawrinka emmener le numéro un mondial dans une quatrième manche.
A l’heure de l’interview d’après-match, «Nole» a commencé par féliciter son adversaire du jour : «C’est incroyable ce que fait Stan après autant d’années sur le circuit et toutes ses blessures…». Des mots qui ont fait rire certains spectateurs du Centre Court.
Il n’en fallait pas plus pour énerver le Serbe. «C’est quoi le problème ? C’est la vérité, nous sommes des vieux, c’est la réalité, Stan est très inspirant comme Andy (Murray) d’ailleurs, Stan essaye de revenir, j’ai beaucoup de respect pour ce qu’il essaye d’accomplir, je lui souhaite le meilleur pour la suite », a-t-il lancé.
«Vous me mentez...» - Un Andrey Rublev espiègle
Andrey Rublev avance dans l’ombre. Malgré sa récente finale à Halle et sa qualification pour le 3e tour jeudi à Wimbledon, le Russe de 25 ans reste discret sur ses ambitions, avançant même qu’il déteste jouer sur gazon. «Je pense que vous me mentez…», l’a alors titillé celle qui l’a interrogé sur le court après sa victoire contre Aslan Karatsev (6-7 6-3 6-4 7-5). «Je préfère dire que je n’aime pas l’herbe et continuer à gagner, que de dire que j’aime l’herbe et perdre le match», a rétorqué Rublev, avec beaucoup de malice...
Une chute et un cri de douleur : grosse alerte pour Murray
Tenant jusqu’ici toutes ses promesses, le duel en Stefanos Tsitsipas et Andy Murray a été interrompu après trois sets en raison du couvre-feu (à 23h00) à Londres. Toutefois, les doutes autour de l’état de forme du Britannique, actuellement en tête (6-7 7-6 6-4), sont de mise. Juste avant de remporter le gain de la troisième manche, le joueur de 36 ans, pris à contre-pied par son adversaire grec, s’est effondré au sol, poussant un cri de douleur et se tenant le haut de la cuisse gauche. L’Écossais s’est néanmoins relevé et a pu conclure. Reste désormais à savoir s’il pourra tenir le choc lors de la reprise vendredi...
Des larmes, des larmes et encore des larmes
Si la pluie n’a pas perturbé la programmation de jeudi, la journée ne fut pas moins humide pour autant. Nombreuses ont ainsi été les larmes qui ont coulé sur le gazon londonien. L’Estonienne Anett Kontaveit, contrainte de mettre un terme à sa carrière à 27 ans en raison d’une blessure au dos, a été submergée par l’émotion après sa défaite (6-1 6-2), synonyme de fin, contre Marie Bouzková.
Sur le court no 1, Donna Vekić a également éclaté en sanglots. La Croate, proche de l’élimination, est revenue de nulle part dans son match contre Sloane Stephens pour finalement l’emporter (4-6 7-5 6-4).
Caroline Garcia n’a, elle aussi, pas pu retenir ses larmes après sa victoire au super tie-break contre la Canadienne Leylah Fernandez (3-6 6-4 7-6). Peinant à confirmer depuis son sacre au Masters en 2022, la Française accueille donc avec soulagement ce succès au forceps. «J’ai déjà eu des matches difficiles depuis le début de l’année. Ce n’est pas facile tous les jours et j’essaie de faire de mon mieux», a déclaré la numéro 5 mondiale.
Grosse frayeur : Cornet fond en larmes après une vilaine glissade
Alizé Cornet a été victime d’une terrible chute alors qu’elle était en train de malmener la tenante du titre, Elena Rybakina, jeudi à Wimbledon. Trahie par ses appuis, la Française s’est écroulée sur le Centre Court avant de fondre en larmes en raison de douleurs au genou.
Après un long temps mort médical, la joueuse de 33 ans a pu terminer la rencontre. Elle a, toutefois, dû s’avouer vaincue face à la Kazakhe qui affrontera la Britannique Katie Boulter au prochain tour.
Stan Wawrinka : «Je vais profiter si je ne me fais pas tuer»
Stan Wawrinka (38 ans) aura bien rendez ce vendredi avec Novak Djokovic (36 ans) en seizième de finale de Wimbledon. Le Vaudois n'a pas failli face à Tomas Martin Etcheverry. Après son succès contre l’Argentin de 23 ans, le Vaudois s’est directement projeté sur son prochain match.
«Je vais profiter si je ne me fais pas tuer. C’est un incroyable champion à regarder. Nous nous sommes jamais affrontés sur gazon. Je suis content d’avoir la chance de l’affronter une fois sur cette surface avant que j’arrête de jouer», a expliqué celui qui défiera Novak Djokovic une 27e fois.
Avant de conclure : «C’est un gros challenge, j’espère jouer à un haut niveau, être compétitif pendant le match et je vais donner mon maximum.» L’empoignade entre les deux vétérans promet de faire des étincelles à Church Road.
Le couple Tsitsipas - Badosa fait fondre Church Road
La romance entre Stefanos Tsitsipas (ATP 5) et Paula Badosa (WTA 35) passionne depuis quelques semaines les amateurs de la petite balle jaune. Le couple, qui vient d’officialiser sa relation, a vécu un mercredi parfait à Wimbledon, le Grec et l’Espagnole ayant tous les deux passé leur premier tour. Cette dernière, victorieuse d’Alison Riske (6-3 6-3), a même eu l’occasion d’assister à la fin de la rencontre de son chéri contre Dominic Thiem (3-6 7-6 6-2 6-7 7-6).
Tsitsipas a ainsi été mis au courant du succès de sa petite amie lors de l’interview sur le court. «Ah ! Je viens de l’apprendre. Je n’en avais aucune idée. Félicitations !», a-t-il lancé sous le regard amusé de Badosa et des spectateurs. Les deux tourtereaux disputeront d’ailleurs ensemble le double mixte dès vendredi. «C’est un plaisir de faire cela avec quelqu’un qui est entré dans ma vie récemment. Je ne l’aurais jamais fait sans cela. Paulita, allons‑y», a reconnu le joueur de 24 ans. Que du love !
Les inquiétudes de Medvedev : «Parfois, je deviens fou»
Bannis lors de la dernière édition en raison de la guerre en Ukraine, les joueuses et joueurs russes ainsi que biélorusses ont fait leur retour cette année sur le gazon londonien. Certains, dont Daniil Medvedev, n’ont alors pas caché leur appréhension à l’idée de retrouver le public britannique. «J'étais assez nerveux car je n'avais plus joué ici depuis deux ans. Je ne savais pas quel accueil je recevrais et c'était incroyable», a avoué le Russe de 27 ans sur le court après son succès (7-5 6-4 6-3) contre le local de l’étape Arthur Féry mercredi au 1er tour.
Medvedev est ensuite revenu sur son passé parfois tumultueux avec le public : «Pour être honnête, je ne suis pas aimé partout pour qui je suis. Parfois, je deviens fou sur le terrain. C'était un sentiment incroyable d'être de retour. Je vais adorer mon séjour ici. J'espère pouvoir le prolonger le plus longtemps possible.»
«Dommages criminels» - Des militants en trouble-fête
Après la pluie, des militants écologistes. La rencontre entre Gregor Dimitrov et Sho Shimabukuro a dû être interrompue mercredi après l’irruption sur le court no 18 de deux activistes du mouvement pour le climat «Just Stop Oil». Les manifestants ont alors jeté sur le gazon des centaines de pièces de puzzle et des confettis oranges en signe de protestation. Plus tard, lors du duel entre Katie Boulter et Daria Saville sur ce même terrain, un autre homme a aussi fait son apparition pour des raisons similaires.
L’organisation du tournoi londonien a indiqué sur Twitter que plusieurs personnes «ont été arrêtées pour suspicion d'intrusion aggravée et de dommages criminels». Les deux matches ont pu reprendre et aller à leur terme.
Quand Roger Federer rend «jaloux» Carlos Alcaraz
La venue de Roger Federer mardi à Wimbledon n’est pas passée inaperçue. Mais pendant que le Bâlois était ovationné sur le Central, Carlos Alcaraz était lui «exilé» et engagé sur le court no 1, où il n’a eu aucune difficulté à écarter le Français Jérémy Chardy (6-0 6-2 7-5).
Malgré cette promenade de santé pour son entrée en lice, l’Espagnol de 20 ans n’a pas caché son amertume de ne pas avoir pu jouer sous les yeux de la légende suisse. «J'ai vu que Roger Federer était ici. J'étais un peu jaloux», a alors plaisanté le numéro un mondial après son succès. «Honnêtement, je veux que Roger regarde un de mes matches. J’aimerais beaucoup parler un peu avec lui. J'espère le voir plus d'une fois.» Le message est passé.
Andy Murray se paie la tête de Roger Federer sous ses yeux
Présent dans la loge royale du Centre Court mardi, Roger Federer a notamment assisté au match de son ancien rival Andy Murray. A l'heure de s’exprimer après sa victoire face à Ryan Peniston (6-3 6-0 6-1), l’Ecossais de 36 ans a manié l’humour à la perfection sous le regard du Bâlois mais aussi sous celui de la Princesse de Galles, Kate Middleton.
«C’était incroyable qu’une partie de la royauté soit ici, ainsi qu’une partie de la royauté du tennis. La dernière fois que j’ai joué sur ce court et que Roger regardait, c’était aux Jeux Olympiques de Londres en 2012. Il était assis dans la box de Wawrinka et le supportait contre moi alors c’est bon de voir quelques applaudissements aujourd’hui», a lancé le natif de Glasgow. Il n’en fallait pas plus pour faire éclater de rire Roger Federer.
La pluie joue les trouble-fêtes, Novak Djokovic fait le «pitre»
La pluie a passablement perturbé les rencontres de ces premiers jours à Wimbledon. Lundi sur le court central, le duel entre Novak Djokovic et Pedro Cachin a ainsi dû être interrompu plus d’une heure, le temps de fermer le toit et surtout de sécher le gazon. Amusé par cette situation, le Serbe a continué d’assurer le spectacle en tentant d’essuyer la pelouse... avec son linge.
«Soufflez ! Nous avons besoin de l’aide de tout le monde», a notamment plaisanté le septuple vainqueur du tournoi, qui n'a rencontré aucune autre difficulté pour sa première sortie (6-3 6-3 7-6).
«Papi» Wawrinka dans un cercle fermé aux côtés de Federer
Vainqueur convaincant du Finlandais Emil Ruusuvuori (7-5 7-5 6-4) pour son entrée en lice lundi, Stan Wawrinka est devenu, à 38 ans et 3 mois, le cinquième joueur le plus âgé à remporter un match sur le gazon londonien depuis 1980. Dans ce classement dominé par le Croate Ivo Karlović, qui avait réussi cet «exploit» à 40 ans et 4 mois, on retrouve également un certain Roger Federer. Le Bâlois était parvenu à décrocher un succès à l’âge de 39 ans et 11 mois. De quoi donner des idées à son acolyte vaudois ?
Un cri glaçant et une grosse frayeur pour Venus Williams
La 24e participation - un record dans l’ère Open - de Venus Williams au tournoi de Wimbledon a bien failli tourner court. Un vent glacial a en effet soufflé sur le court central lundi lorsque l’Américaine s’est bloquée le genou - déjà bandé - sur une glissade au filet dès le troisième jeu de son match contre Elina Svitolina. La sportive de 43 ans, cinq fois victorieuse sur le gazon londonien, s’est alors effondrée en poussant un cri de douleur, sous le regard inquiet de l’assistance. Soignée mais diminuée, la sœur de Serena est néanmoins parvenue à terminer la rencontre qu’elle a finalement perdue en deux sets (6-4 6-3).
«Je veux que Djokovic dise que ça a un goût de m... !»
Jardinier en chef de Wimbledon, Neil Stubley s’est entretenu avec le «Daily Mail» en marge du tournoi. L’homme de 54 ans est notamment revenu sur la manie de Novak Djokovic de manger un brin d’herbe du court lors de chaque édition. Il a ainsi avoué qu’il n’avait jamais demandé au Serbe quel goût avait le gazon londonien. «Mais je vais peut-être lui demander cette fois-ci», a déclaré Neil Stubley.
Avant d’émettre une certaine inquiétude : «Je ne voudrais surtout pas qu'il dise que c'est bon et sucré. Pas du tout. Il ne faut pas que la teneur en sucre soit élevée, car cela signifie qu'il y a beaucoup de sève, ce qui la (ndlr : l’herbe) rend glissante. Idéalement, je veux qu'il fasse la grimace et qu'il dise que ça a un goût de merde ! Ce serait un très bon signe.» On attend avec impatience l’avis du «Djoker»...
Stefan Djokovic, supporter numéro un de son papa
Novak Djokovic a lancé son tournoi lundi face à l’Argentin Pedro Cachín à Church Road. Et pour préparer au mieux sa quête d’un 8e titre sur le gazon londonien, le Serbe a pu compter sur l’aide de son fils, Stefan, à l’entraînement. Ce dernier semble ainsi avoir pris très à coeur son rôle d’assistant pour son papa, comme le montre une vidéo publiée sur le compte Twitter de Wimbledon.
Novak Djokovic : «Je ne me sens pas plus détendu»
Quadruple tenant du titre, Novak Djokovic lance sa quête d’un 24e titre du Grand Chelem dès lundi à Wimbledon. Sacré il y a quelques semaines à Roland-Garros, le Serbe détient désormais seul le record du nombre de victoire en Majeur (une de plus que Rafael Nadal). Il ne compte pas pour autant se reposer sur ses lauriers. «Je ne me sens pas plus détendu, pour être honnête», a avoué l’actuel numéro 2 mondial en conférence de presse, selon les propos relayés par «L’Equipe».
«J'ai toujours faim de succès, de plus de Grands Chelems, de plus d'accomplissements dans le tennis. Tant qu'il y a cette motivation, je sais que je suis capable de rivaliser au plus haut niveau. Si cela s'arrête, je suppose que je devrai faire face à des circonstances probablement autres et avoir une approche différente. Pour l'instant, la motivation est toujours là.» Ses adversaires sont prévenus...