Geneva Open Grigor Dimitrov, à la recherche de la gloire perdue

Chris Geiger, à Genève

21.5.2021

Chris Geiger, à Genève

Grigor Dimitrov a connu une nouvelle désillusion jeudi au Geneva Open. Eliminé par Pablo Cuevas en quarts de finale, le Bulgare n'a pas fait le plein de confiance espéré avant Roland-Garros.

Grigor Dimitrov s'est incliné en quarts de finale du Geneva Open.
Grigor Dimitrov s'est incliné en quarts de finale du Geneva Open.
Keystone

Invité par les organisateurs du Geneva Open, Grigor Dimitrov (ATP 20) n'a pas vraiment tenu son rang au Parc des Eaux-Vives. Exempté de premier tour, le Bulgare s'est d'abord imposé devant Ilya Ivashka (ATP 91), avant de s'incliner contre Pablo Cuevas (ATP 102) jeudi en quarts de finale.

Ce nouveau revers - le huitième concédé en 18 sorties cette année - n'est néanmoins pas une énorme surprise pour le principal intéressé.

"Je suis venu à Genève car j'avais besoin de jouer des matches avant Roland-Garros. C'est d'ailleurs bien qu'il y ait encore une semaine avant le début des Internationaux de France. Cela va me permettre de tester de nouvelles choses et d'avancer dans la bonne direction", a révélé celui qui était surnommé "Baby Fed" au début de sa carrière.

Entre réalisme et espoir

Eliminé d'entrée aux Masters 1000 de Madrid puis de Rome, ce dernier se rendra à Paris sans grande certitude, mais pas sans ambition. "L'objectif principal sera de me concentrer sur moi-même. Je reste réaliste par rapport à ce que je suis actuellement capable de faire. Mais je sais aussi que, quand je suis bien physiquement et mentalement, je peux faire des dégâts et aller très loin dans les tournois", a poursuivi celui qui n'a jamais franchi les huitièmes de finale à la Porte d'Auteuil.

Désormais âgé de 30 ans, Grigor Dimitrov n'a jamais vraiment trouvé les clés sur terre battue. Un revêtement exigeant qu'il dit pourtant apprécier.

"C'est une fantastique surface, même si tu ne peux pas contrôler des éléments externes comme la luminosité ou la météo. Sur ocre, ça peut vite être frustrant quand ça ne fonctionne pas bien, mais il y a la possibilité de trouver une autre façon de faire pour s'en sortir car tout peut arriver jusqu'au dernier point. C'est pourquoi le plus important, sur terre battue, est de saisir toutes ses opportunités. Le corps et les capacités mentales réagissent en effet différemment que sur les autres revêtements", a détaillé l'ancien numéro 3 mondial.

Une confiance en berne

Un classement atteint en 2017, sa meilleure année sur le circuit ATP. Le Bulgare avait alors remporté son premier Masters 1000 à Cincinnati, avant de s'offrir son premier Masters à Londres. Un niveau exceptionnel derrière lequel il court depuis désormais quatre ans.

"Je continue de penser que je ne suis toujours pas là où j'aimerais être, mais c'est un processus qui se construit. J'attends évidemment beaucoup de moi, mais j'ai besoin de jouer et de gagner davantage de matches pour être encore plus consistant. J'ai besoin de battre de bons joueurs pour retrouver beaucoup de confiance. J'ai d'ailleurs eu quelques matches compliqués et serrés cette année que j'ai fini par perdre...", a-t-il concédé.

A moins d'une sensation, Grigor Dimitrov ne devrait donc pas briser son plafond de verre parisien cette année.