Après avoir remporté son premier titre en Grand Chelem en septembre dernier, Dominic Thiem a connu des émotions contrastées. L'Autrichien est revenu sur ses états d'âme.
Quelques mois après son triomphe à l'US Open, Dominic Thiem ne vit pas la période la plus sereine de sa carrière. A l'image de Yannick Noah après son succès à Roland-Garros en 1983, le quatrième joueur mondial semble, en effet, avoir connu une grosse décompression après avoir remporté son premier titre en Grand Chelem.
Lors d'un entretien accordé à "Der Standard", l'Autrichien de 27 ans est revenu sur son désarroi. Après son titre new-yorkais, le protégé de Nicolas Massu a confié s'être senti "euphorique" dans un premier temps, avant d'avoir la sensation de "sombrer dans un trou".
"Il y a comme un vide, même si ce n'est pas dramatique", a poursuivi "Dominator". Avant d'associer son mal-être à ses soucis physiques au genou gauche et à une certaine lassitude liée à la bulle sanitaire imposée par l'ATP.
Habitué aux quarantaines et aux stades vides, Dominic Thiem a néanmoins vécu la situation la plus "extrême" en mars dernier lors du tournoi ATP 500 de Dubaï. "Nous étions enfermés, tandis que la vie était normale à l'extérieur", s'est-il froidement remémoré.
Pour rappel, l'Autrichien présente en 2021 un faible bilan de cinq victoires pour quatre revers. Il espère toutefois être "pleinement compétitif" à Roland-Garros (30 mai au 13 juin) et aux Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet au 8 août), son "rêve absolu".