L'ATP a estimé dimanche que l'expulsion de Novak Djokovic d'Australie «mettait un terme à une série d'événements profondément regrettables». Elle souligne que son absence au premier Majeur de l'année serait «une perte pour le tennis».
«La décision rendue aujourd'hui (dimanche) de confirmer l'annulation du visa australien de Novak Djokovic met un terme à une série d'événements profondément regrettables», écrit l'ATP dans un communiqué, en précisant que «les décisions de justice concernant des questions de santé publique doivent être respectées».
«Quelle que soit la façon dont nous en sommes arrivés là, Novak est l'un des plus grands champions de notre sport et son absence à l'Open d'Australie est une perte pour le tennis», poursuit cependant le texte. «Nous savons comme ces derniers jours ont été compliqués pour Novak et à quel point il voulait défendre son titre à Melbourne. Nous lui souhaitons le meilleur et avons hâte de le revoir bientôt sur les courts», ajoute l'instance.
«L'ATP continue de fortement recommander la vaccination à tous les joueurs», conclut le communiqué en référence au point de départ des ennuis de Djokovic qui voulait contourner l'obligation vaccinale instaurée pour entrer sur le territoire australien.
L'Australie s'est «humiliée elle-même»
Le président serbe Aleksandar Vucic s'est de son côté emporté dimanche contre les autorités australiennes qui s'apprêtaient à expulser Novak Djokovic, non-vacciné contre le Covid-19, après une longue saga autour de son visa.
«Ils pensent qu'avec ces dix jours de mauvais traitements, ils ont humilié Djokovic», a lancé le président serbe à la presse locale. «Ils se sont humiliés eux-mêmes, Djokovic peut revenir dans son pays la tête haute et regarder tout le monde droit dans les yeux».
La star du tennis a été victime «d'une chasse aux sorcières au sens propre du terme, contre une personne et un pays», a martelé Aleksandar Vucic, qui depuis le début de la saga est resté ferme dans son soutien à Djokovic. «J'ai parlé plus tôt à Novak Djokovic après la décision et je l'encourage. Nous avons hâte de le voir revenir dans son pays où il sera toujours le bienvenu».