Le leader Young Boys et l'avant-dernier Grasshopper poursuivent des objectifs très différents dans le championnat de Super League. Mais le même mal les ronge avant leur confrontation directe de jeudi : Bernois et Zurichois ne marquent pas suffisamment de buts.
Il n'y a pas si longtemps, les Young Boys ne savaient plus où donner de la tête. Avec 56 buts marqués, le champion en titre a d'ailleurs toujours le meilleur rendement offensif de la ligue. Mais dans cette statistique, il se nourrit de son ancienne insouciance en attaque, qui s'est évaporée depuis longtemps.
Lors des cinq derniers matchs de Super League, YB est ainsi resté «muet» à quatre reprises. Depuis le succès 5-1 contre le FC Bâle, les Bernois en sont à plus de 200 minutes sans le moindre but marqué, avec une défaite 2-0 subie à Lausanne subie d'un triste 0-0 obtenu sur la pelouse d'Yverdon.
Jeudi soir au Wankdorf, Cedric Itten, Meschack Elia et compagnie entreprendront une nouvelle tentative pour retrouver leur efficacité. La pression va se faire de plus en plus grande sur leurs épaules, même si YB peut encore espérer une issue heureuse à cette saison bien laborieuse.
LS et YS peuvent encore y croire
Du côté de Grasshoppers, le manque d'efficacité offensive est encore plus grand, avec six buts marqués en onze matches cette année. Avant-dernier du classement, GC n'a que trois points de retard sur Bâle, quatre sur Yverdon et cinq sur Lausanne, alors que 12 points restent en jeu.
Lausanne et Yverdon peuvent toutefois toujours rêver d'intégrer le «Championship Group». Mais le LS, qui accueille Saint-Gall, et YS, qui se déplace à Lucerne, devront tous deux s'imposer jeudi pour entretenir l'espoir: Lausanne accuse pour l'heure sept longueurs de retard sur les Brodeurs (6es) et quatre sur Lucerne (7e).
ATS