Le FC Bâle veut se renforcer lors du mercato hivernal. Après un premier tour catastrophique, le président du club rhénan David Degen a promis, dans une interview accordée à blue Sport, de miser à l'avenir sur la qualité plutôt que sur la quantité.
A la question de savoir si le FC Bâle allait se renforcer lors de la fenêtre de transferts hivernale, David Degen a donné une réponse on ne peut plus claire au micro de blue Sport dimanche : «Soyez en certain !», a confirmé le président du FC Bâle avant la rencontre des siens contre le FC Lucerne. Avant de préciser : «Nous devons apporter des corrections. Nous avons fait des erreurs cet été. Ne tournons pas autour du pot : il y aura des changements».
S'il ne veut pas dévoiler l'ampleur de l'offensive de transferts prévue, le quadragénaire laisse entendre qu'il misera sur la qualité, et non sur la quantité. «Nous ne voulons pas forcément faire à nouveau trop de transferts. Mais ce que nous devons faire, nous le ferons».
«Nous voulons travailler à long terme avec Celestini»
Selon lui, l'une de ces erreurs a par exemple été de licencier Patrick Rahmen de son poste d’entraîneur, début 2022. «L'entraîneur est l'employé le plus important et une pièce importante du puzzle. Cette décision a fait partie d'un enchaînement d'erreurs. Nous ne voulons plus licencier autant d’entraîneurs que par le passé».
Fabio Celestini devrait donc disposer de suffisamment de temps. «Nous voulons collaborer avec lui sur le long terme, comme avec chaque entraîneur. La meilleure chose qui puisse arriver, c'est quand on doit dire à l'entraîneur, après trois ans de succès total, qu'il est temps de passer à la Bundesliga».
«Celestini travaille 24 heures sur 24, sept jours sur sept»
Celestini pourrait-il être un de ces entraîneurs ? Pour le patron du FCB, l'homme de 48 ans fait une «super» impression. «Fabio travaille de manière très méticuleuse, 24 heures sur 24, sept jours sur sept», révèle Degen. «En Suisse, je n'ai pas vu beaucoup d'entraîneurs travailler ainsi. Une telle discipline mène au succès sur un certain horizon temporel. Nous voulons donner ce temps à Fabio».
Degen appelle toutefois à la patience et veut enlever un peu de poids des épaules du Lausannois. «Il faut aussi tenir compte des circonstances. Nous avons douze ou treize absents, beaucoup de suspendus et de blessés, les conditions ne sont pas bonnes, il faut aussi le voir. Nous devons faire de notre mieux, prendre point par point afin de sortir de cette crise en équipe».
Lors du deuxième tour, le FCB veut regarder vers le haut. Mais Degen reste conscient qu'ils «sont engagés dans une lutte contre la relégation».