Entraîneur du Lausanne-Sport, Ludovic Magnin a réagi au micro de blue Sport à la lourde défaite (5-2) de son équipe face au FC Winterthour dimanche en Super League. Pour le technicien vaudois, ses joueurs se sont montrés «très naïfs».
«Ce n’est pas facile de trouver les mots. Tu perds 5-2, mais, celui qui a vu le match, ce n’est jamais un 5-2.» Ludovic Magnin n’a pas caché sa frustration dimanche juste après le coup du sifflet final. Il faut dire que son équipe a totalement raté son affaire devant son public au stade de la Tuilière.
L’entraîneur de 44 ans n’a pas manqué de relever les nombreuses «erreurs sur la phase défensive» de ses hommes. Un point à corriger rapidement. «J’ai vu une équipe qui a essayé de jouer au foot, mais qui est très naïve actuellement. Ça nous fait très mal, mais après une bonne claque on se relève. On l’a prise cette claque, donc à nous de défendre mieux», a-t-il avoué.
Avant de reconnaître que le LS n’était pas parvenu à mettre son plan de match en place : «On savait que Winterthour allait jouer bas et jouer les contres avec les joueurs rapides. En première mi-temps, on a perdu beaucoup trop de ballons qu’on a forcés dans l’axe et qui ont donné des contre-attaques. C’est exactement ce qu’on ne voulait pas.»
«Il y a deux-trois trucs qui m’énervent vraiment»
«Il y a des jours comme ça. J’ai aussi été des fois sur le terrain à faire des choses que je ne comprenais pas moi-même. Mais relevons-nous et travaillons», a ajouté Magnin, qui se déplacera à Saint-Gall avec sa formation samedi prochain (dès 17h45 sur blue Sport).
Pour l’ancien défenseur de l’équipe de Suisse, il n’y a pas grand-chose de positif à tirer de cette partie. «Je n’ai pas envie de dire cela à la télé quand tu perds 5-2. Il y a quand même deux-trois trucs qui m’énervent vraiment», a-t-il souligné en évoquant notamment la charge d’Aldin Turkes dans le dos de Noë Dussenne - qui aurait pu (dû ?) valoir un carton rouge - après quelques secondes de jeu. «Mais je ne perds pas le sourire, c’est le plus important», a toutefois préféré positiver Ludovic Magnin.