Marco Odermatt a remporté pour la seconde année consécutive le slalom géant d’Adelboden. Sur la mythique piste du «Chuenisbärgli», le Nidwaldien a signé sa quatrième victoire de l’hiver dans cette discipline. Retrouvez ci-dessous sa réaction, ainsi que celles de ses adversaires.
1e de la première manche
Marco Odermatt
«C’est dur de maintenir ce niveau. En fait, je dois toujours être à la limite, comme aujourd’hui encore sur la deuxième manche. Mais si je ne le fais pas, je ne me retrouve pas tout devant. Pour réussir à le faire, il faut vraiment croire en soi. Aujourd’hui, j’ai senti que j’avais commis quelques petites erreurs et j’ai donc cherché à pousser le plus possible. Chaque jour et chaque course est difficile. C’est à chaque fois un nouveau challenge. Personne ne te fait de cadeau. Il y a aussi toujours la pression à gérer. Tout doit à chaque fois être réuni pour que ça fonctionne.»
2e de la première manche
Henrik Kristoffersen
«Je pense que sur un parcours comme celui de la deuxième manche, je ne peux pas le battre [Marco Odermatt]. Quand il est dans une forme pareille, personne ne peut le faire. Je pense que même Marcel Hirscher aurait de la peine. […] J’essaie tout le temps au début, mais c’est compliqué. Je ne sais pas s’il a pris beaucoup de risques sur le bas, mais il en a pris sur le haut, il l’a dit. Pour moi, la vitesse sur le parcours de la seconde manche était trop grande. Pour être franc, je ne sais pas comment le battre sur le haut. Je suis un peu surpris par le parcours de la seconde manche, parce que tout le monde sait que si c’est très droit et rapide, Marco est très fort. Il est aussi très fort quand c’est tournant, mais au moins là, nous avons une chance.»
3e de la première manche
Loic Meillard
«Être sur le podium à Adelboden, c’est toujours incroyable. De pouvoir profiter de ces émotions et de ce bon résultat devant tout ce public, c’est indescriptible ! C’est possible d’aller jouer la gagne tout devant. Les dernières courses, je me suis construit en géant, essayé de reprendre confiance. Les deux autres [Odermatt et Kristoffersen], cela fait depuis le début de la saison qu’ils sont sur tous les podiums en géant donc c’est clair qu’ils ont une confiance un peu plus haute. Prendre un peu plus de risques, skier des lignes qu’on n’arrive pas forcément, mais un pas après l’autre et après ce sera faisable d’aller les titiller.»
4e de la première manche
Alexis Pinturault
« Encore une fois, il y a de bonnes choses et je trouve qu’actuellement il y a vraiment un groupe. Il y a Henrik [Kristoffersen] et Marco [Odermatt] qui sont devant, ils forment le peloton de tête et derrière, on est un peu tous dans le même peloton. C’est assez serré, mais je ne suis pas encore à même de monter sur la boîte. Certes, c’est serré et l’écart se resserre, je trouve, en termes de sensations, c’est de mieux en mieux, mais il manque encore ce petit truc. J’espère que l’on pourra trouver ce petit truc pour Garmisch notamment, on va avoir un peu plus de temps même s’il y a pas mal de slaloms pour moi. Je trouve que techniquement ça va, le matériel répond correctement mais quand on voit les autres, ça peut allez beaucoup plus vite et il faut que ça aille beaucoup plus vite. »
Éliminé en première manche
Justin Murisier
Éliminé en première manche, le Valaisan s’est confié au micro de la RTS. «J’aime la neige dure, ça de toutes manières, après sur des conditions comme ça, j’ai aussi fait des bons résultats, donc ça ce n’est pas trop un problème. Mais c’est vrai qu’il me manque des kilomètres en géant, ça c’est sûr et en plus, quand ça tourne comme ça, ça n’a jamais été ma tasse de thé. Donc c’était un peu les deux conditions ensemble qui ont fait que c’était difficile. Je n’étais même pas vraiment dans le coup au niveau du chrono donc voilà. Après un top 10 c’est toujours faisable, mais c’est clair que pour jouer tout devant aujourd’hui, ça aurait été très dur. Je suis quand même déçu parce qu’il faut que j’amène ces manches à l’arrivée et que je continue à me battre.»