Arnaud Boisset savourait pleinement son premier podium en Coupe du monde vendredi à Saalbach. «Je n'ai pas de mot», a lâché le Valaisan, 3e du dernier super-G de la saison derrière ses compatriotes Stefan Rogentin et Loïc Meillard.
«J'avais vraiment à coeur de montrer une belle performance pour ma dernière course de l'hiver. Je ne l'ai pas prise à la légère, je ne voulais pas faire de la figuration», a poursuivi Boisset (25 ans), interrogé par les médias romands dans l'aire d'arrivée.
«C'était important d'apporter une valeur supplémentaire à ma saison. J'ai bien travaillé au cours du dernier mois», s'est-il félicité. «Avec le recul, c'était intelligent de redescendre en Coupe d'Europe», où il avait fêté un succès deux semaines plus tôt en super-G à Verbier.
«J'avais un bon numéro de dossard (réd: le 5). Mais encore fallait-il en profiter», a aussi souligné celui qui s'était révélé au grand public en terminant 9e de la première descente de Kitzbühel. «J'ai su dès mon arrivée que j'avais réussi une bonne manche. Je me suis dit que je finirais peut-être 5e ou 6e.»
Et «ça aurait déjà été génial», a-t-il enchaîné. «Mais j'ai ensuite vu de nombreux athlètes, et pas des moindres, passer derrière moi. J'étais nerveux au passage de Marco (Odermatt, 5e) et de Vincent Kriechmayr (6e). Maintenant, je peux savourer», a encore expliqué Arnaud Boisset, qui s'est même permis de chambrer Marco Odermatt: «Ça, tu ne l'as pas», a-t-il lancé au Nidwaldien à propos d'un triplé historique dont Odermatt ne fait pas partie.
ats