L'Atalanta a renversé l'AC Milan (2-1) en quarts de finale de la Coupe d'Italie mercredi à San Siro et sera accompagnée dans le dernier carré par la Lazio, venue à bout de l'AS Rome (1-0).
L'AC Milan, dont la cinquième et dernière victoire en «Coppa Italia» commence à remonter (2003), va devoir patienter au moins encore un an.
Les joueurs de Stefano Pioli sont tombés de haut face à l'Atalanta: ils ont pourtant ouvert la marque au terme d'un superbe mouvement conclu par Rafael Leao (45e).
Mais l'Atalanta, dont l'entraîneur Gian Piero Gasparini a été exclu rapidement pour contestations de l'arbitrage, a aussitôt répliqué (45+2e) avec une combinaison tout aussi superbe, bonifiée par Teun Koopmeiners.
A l'heure de jeu (59e), le milieu de terrain néerlandais a donné l'avantage à son équipe sur penalty sifflé après consultation de la VAR, critiquée avec virulence en Italie ces dernières semaines.
Malgré l'entrée d'Olivier Giroud, le Milan, troisième en championnat et éliminé de la Ligue des champions, n'a pas réussi à se relancer. Ce nouveau revers devrait remettre sous pression Pioli, très contesté par les tifosi.
L'Atalanta qui a remporté l'épreuve une fois, en 1963, sera opposée en demi-finale à la Fiorentina qui a éliminé mardi Bologne aux tirs au but (0-0 a.p., 5 tab à 4).
Au Stade olympique de Rome, la 182e édition du derby romain a été musclée sur le terrain et agitée en tribunes avec des échanges de feux d'artifices entre ultras avant le coup d'envoi du match et le jet d'une bouteille en verre sur la nuque du joueur de la Roma Edoardo Bove qui venait d'être remplacé.
«Penalty moderne»
Après une première période terne sans aucune occasion de but, la Lazio a pris l'avantage sur pénalty, sifflé après consultation de la VAR et transformé par Mattia Zaccagni (51e).
La Roma, privée de Paulo Dybala, blessé, depuis la pause, s'en est comme souvent remis à Romelu Lukaku, mais l'international belge ne s'est jamais retrouvé en position de remettre son équipe à flot.
Dans le temps additionnel, les esprits se sont singulièrement échauffés avec plusieurs altercations qui ont conduit aux exclusions de trois joueurs, un de la Lazio (Pedro) et deux de la Roma (Azmoun, Mancini).
«Le penalty qui a été sifflé est, je dirais, un penalty moderne, un penalty qui n'aurait pas été sifflé avant la VAR il y a vingt ans, l'arbitre à trois mètres de l'action ne l'avait pas sifflé», a regretté l'entraîneur de la Roma Jose Mourinho au micro d'Italia 1.
La Lazio, dont la septième et dernière victoire en Coppa Italia remonte à 2019, affrontera en demi-finales le vainqueur du dernier quart entre la Juventus Turin et Frosinone, programmé jeudi.