L'entraîneur du PSG Christophe Galtier a ironisé lundi après les critiques qui ont suivi le trajet aller-retour Paris-Nantes effectué en avion par son équipe ce week-end. Il a déclaré dans un grand sourire envisager de prochains voyages en «char à voile».
«Ce matin (réd: lundi), on a discuté avec la société avec laquelle on fait nos déplacements pour savoir si on ne pouvait pas se déplacer en char à voile», a lancé le technicien parisien en réponse à une question sur la polémique qui a suivi le voyage des Parisiens, lors d'une conférence de presse à la veille de la réception de la Juventus Turin en Ligue des champions. La question a provoqué le rire de l'attaquant star Kylian Mbappé, assis aux côtés de Galtier.
Le PSG s'est fait tancer dimanche par le directeur de TGV-Intercités Alain Krakovitch pour avoir utilisé l'avion plutôt que le train pour se rendre à Nantes pour le compte de la 6e journée de Ligue 1 (3-0) samedi. M. Krakovitch avait expliqué que la SNCF proposait une offre adaptée aux besoins du club.
«Paris-Nantes est en moins de deux heures en TGV, je re-re-renouvelle notre proposition d'offre TGV adaptée à vos besoins spécifiques, pour nos intérêts communs: sécurité, rapidité, services et éco mobilité», a-t-il suggéré dans un tweet en réaction à une vidéo du milieu de terrain italien Marco Verratti dans l'avion du PSG postée sur les réseaux sociaux.
Messi, le mauvais élève
Le patron du TGV a ainsi apporté sa contribution au débat sur l'usage de l'avion, et en particulier celui des jets privés qui a récemment fait rage au sein de la classe politique française. Certains à gauche et chez les écologistes souhaitent fortement l'encadrer en raison de l'impact carbone d'un tel mode de transport.
Vendredi, l'association altermondialiste Attac pointait du doigt l'attitude du joueur du PSG Lionel Messi dont le jet privé a effectué 52 vols depuis le mois de juin, «soit 1502 tonnes de CO2». «C’est autant qu’un Français en 150 ans», soulignait l'organisation, appelant elle aussi à réguler l'utilisation des jets privés.
ATS