Les syndicats de joueuses du championnat professionnel féminin espagnol ont annoncé un mouvement de grève pour les deux premières journées. L'absence d'accord avec la Ligue sur leurs conditions, notamment salariales, est à la base de cette décision.
«Après plus d'un an de négociations et face à l'absence d'accord (...) les syndicats se sont vu obligés de convoquer deux journées de grève», a indiqué le syndicat de joueuses AFE dans un communiqué. Cette annonce intervient près de deux semaines après la victoire le 20 août de l'équipe d'Espagne au mondial féminin. Un titre éclipsé par le scandale du baiser forcé du patron du foot espagnol Luis Rubiales à la joueuse Jennifer Hermoso lors des célébrations.
AFE et les autres organisations représentant les joueuses dénoncent l'«enlisement des négociations» avec la Liga F, la ligue féminine professionnelle. Ces négociations portent sur une amélioration des conditions salariales afin, selon les syndicats, de «réduire l'écart salarial existant». Mais elles portent aussi, selon la presse, sur les questions de formation et d'équilibre entre obligations sportives et vie familiale.
Si aucun accord n'est atteint dans les prochains jours entre les joueuses et la Liga F, les deux premières journées, prévues du 8 au 10 et du 15 au 17 septembre, devront être reportées.