Livio Wenger espérait davantage que sa 18e place en finale olympique du 5000 m, à Pékin. Le Lucernois, sur une discipline qui n'est certes pas sa favorite, a concédé 18'' au vainqueur suédois Nils van der Poel.
Wenger a tourné en 6'27''01 sur l'anneau de glace pékinois. C'est 6 secondes plus vite qu'aux Championnats d'Europe aux Pays-Bas le mois dernier mais insuffisant pour rivaliser dans les courses en contre-la-montre. Raison pour laquelle l'Alémanique place encore une fois tous ses espoirs dans la mass-start (départ en ligne), où l'aspect tactique est souvent déterminant. Cette épreuve, qui lui avait permis de finir 4e aux JO 2018 à Pyeongchang, aura lieu le 19 février.
«Je me suis peut-être un peu trop concentré sur mes rivaux au lieu de faire ma course», a relevé Wenger dimanche au terme de son 5000 m. «Mon résultat n'est pas très bon mais pas catastrophique non plus. Il faut l'accepter», a-t-il ajouté, en rappelant qu'il avait attrapé le Covid début décembre.
Derrière Nils van der Poel, par ailleurs détenteur du titre mondial et du record du monde, le Néerlandais Patrick Roest a décroché l'argent et le Norvégien Hallgeir Engebraaten, le bronze.