C'est un premier couac sérieux pour les JO 2024: l'épreuve masculine du triathlon est reportée de mardi à mercredi, en raison d'une eau de la Seine encore trop polluée.
Le triathlon est la première discipline olympique qui doit se tenir dans le fleuve, avant la natation en eau libre la deuxième semaine des JO de Paris. Les deux entraînements de «familiarisation» dans la Seine prévus dimanche et lundi avaient déjà été annulés pour cause de pollution.
L'épreuve masculine est reprogrammée mercredi à 10h45, après l'épreuve féminine à 8h00, «sous réserve que les prochains tests correspondent aux standards de seuil de baignabilité», indiquent-ils. Si la qualité de la Seine était encore insuffisante, un nouveau report serait possible vendredi, autre «jour de contingence», précisent les organisateurs.
Les fortes pluies tombées vendredi et samedi sur Paris ont dégradé la qualité de l'eau, dont les dernières analyses montrent des «valeurs relevées encore supérieures aux limites acceptables» à «certains endroits» du parcours de natation, ont annoncé World Triathlon et le comité d'organisation dans un communiqué conjoint.
L'équivalent de 15 jours de précipitations
JO 2024 - En direct sur blue News !
Du 26 juillet au 11 août, Paris se transforme en l'épicentre mondial du sport. Découvrez nos reportages, suivez les épreuves en direct sur notre live-blog, consultez le tableau des médailles en temps réel et retrouvez toutes les infos sur blue News.
«Les analyses effectuées dans la Seine aujourd'hui (lundi) ont révélé des niveaux de qualité de l'eau qui n'offraient pas les garanties suffisantes pour permettre la tenue de l'événement», ont déclaré Paris 2024 et la fédération internationale, dont la «priorité est la santé des athlètes».
Des événements météorologiques, comme les pluies des 26 et 27 juillet sur Paris, «peuvent altérer la qualité de l'eau et nous contraindre à reporter l'événement pour des raisons sanitaires», ont-ils ajouté. Dimanche, la préfecture avait souligné que la quantité d'eau tombée, «15 à 20 mm vendredi et 10 mm en plus samedi», représentait «l'équivalent d'à peu près 15 jours de précipitations d'un mois de juillet normal».
ATS