Auteur du seul but helvétique lors de la défaite 5-1 de la Suisse en quarts de finale du tournoi olympique de hockey face à la Finlande, Andres Ambühl regrette les trop nombreuses pertes de pucks. Interview.
Quelle fut la principale différence entre les deux équipes dans ce match?
«Ils ont simplement joué de manière plus intelligente que nous. Nous leur avons donné des revirements faciles et ils en ont profité. On ne peut pas faire ça contre une équipe comme la Finlande.»
Surtout qu'il y avait 3-0 après 24 minutes...
«Personne n'aime être mené 3-0, surtout si l'on regarde la façon dont la Finlande a marqué ses buts. Nous leur avons donné ces occasions entre nos pertes de puck et nos erreurs.»
Le 3-1 en fin de deuxième période a dû vous donner un petit coup de boost?
«Je pense que nous sommes bien entrés dans le troisième tiers. Nous avons essayé d'amener le puck au filet et de marquer ce deuxième but. Sans succès. Clair qu'après avec les deux goals dans la cage vide, l'affaire était entendue.»
Avez-vous été surpris par le jeu finlandais?
«Même si c'était serré, nous savions qu'ils allaient rester derrière et attendre leurs chances. Du coup c'est un peu ch... de leur avoir facilité la tâche avec nos pertes de pucks. Nous aurions dû mettre le puck en fond de zone. Au lieu de ça, ils ont profité de nos turnovers pour marquer.»
Quel bilan tirez-vous de ces JO?
«Les trois premiers matches ne se sont pas déroulés comme nous le voulions ou l'espérions, puis le dernier match contre la République tchèque pour passer en quarts de finale a été bon. Aujourd'hui on perd de nouveau, ce qui nous fait un bilan d'une victoire pour quatre défaites. On ne peut pas en être satisfait.»
Est-ce qu'on peut vous imaginer encore en équipe nationale en 2026 à Milan pour les prochains JO?
«Je ne sais pas, mais je suppose que si je devais être encore là pour mes 6es Olympiades à 42 ans, ce ne serait pas un bon signe pour le hockey suisse.»