SB League Le basket suisse «consterné par la situation» de Vevey Riviera

ATS

25.9.2024 - 09:38

La saison 2024-25 de SBL messieurs recommence samedi. Et pour l'instant, cela se fera avec neuf équipes puisque Vevey Riviera n'a toujours pas reçu sa licence. En proie à des difficultés financières, le VRB a néanmoins fait recours auprès du TAS.

Vevey Riviera (ici Ikenna Ndugba la saison dernière) n’a toujours pas reçu sa licence.
Vevey Riviera (ici Ikenna Ndugba la saison dernière) n’a toujours pas reçu sa licence.
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Neuf. Un chiffre impair qui n'arrange personne, mais avec lequel Swiss Basket doit composer. Neuf, c'est le nombre d'équipes inscrites pour l'heure dans le championnat de SBL. Pourquoi neuf et pas dix ? Eh bien parce que Vevey Riviera n'a pas reçu sa licence de jeu pour la saison à venir.

«Ils n'ont eu leur licence ni en première instance, ni en deuxième, et ils ont fait recours auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS), explique Erik Lehmann, secrétaire général de Swiss Basket. On est tous consternés par cette situation. Vevey est un club envers lequel nous avons beaucoup de respect et qui dispose d'un bon mouvement juniors. Mais nous devons respecter l'équité et ils n'ont pas les ressources nécessaires.»

A quelques jours du début du championnat, cela signifie que la décision du TAS est très attendue. Elle devrait normalement intervenir rapidement, car il n'y aurait aucun intérêt à éventuellement réintégrer le club au mois de décembre, par exemple.

«Ce n'est idéal pour personne, mais on peut s'adapter»

«Nous sommes prêts au cas où en ce qui concerne le calendrier, rassure Erik Lehmann, joint au téléphone par Keystone-ATS. Nous avons un modèle à dix équipes qui ne diffère pas beaucoup. Sous le format actuel, il y a à chaque fois une équipe au repos. Ce n'est idéal pour personne, mais on peut s'adapter.»

Pour éviter un chiffre impair, n'aurait-il pas été possible de faire monter un club de deuxième division ? «GC a gagné la deuxième division, mais n'a pas les moyens, note Erik Lehmann. Nous avons eu des discussions pendant l'été, mais ils n'ont pas de ressources suffisantes.»

Et lorsque le TAS aura rendu son jugement, à quel niveau Vevey pourra-t-il reprendre s'il ne reçoit bel et bien pas de licence ? «Dans ce cas-là, ils pourront repartir depuis la première ligue», conclut Erik Lehmann.