Sebastian Coe a critiqué le processus d'élection à la présidence du Comité international olympique (CIO), à laquelle il se présente.

L'ancien champion anglais estime notamment que le temps accordé à chaque candidat pour présenter son programme est trop bref et que l'accès aux membres du CIO est trop restreint.
La personne qui dirigera le Comité doit être désignée jeudi lors d'un vote à Costa Novarino, en Grèce. Sept candidats, dont Sebastian Coe, sont actuellement en lice pour remplacer Thomas Bach, le président sortant.
L'ancien double médaillé d'or olympique sur 1500 mètres et actuel président de World Athletics, âgé de 68 ans, a fait part de sa frustration devant le fait que seulement 20 minutes soient accordées aux candidats pour présenter leur programme devant les 109 membres du CIO qui éliront l'un d'entre eux. Il a aussi regretté le manque d'accès offert aux candidats auprès de ceux qui doivent élire le futur président.
«Plus de transparence»
«Est-ce un processus qu'il faut examiner? Oui, certainement, a-t-il déclaré lors d'une conférence téléphonique avec des agences de presse. Je pense qu'il y a des façons meilleures et plus inclusives pour le faire».
«Il faut plus d'accès aux membres, plus de transparence», a-t-il estimé. «C'est difficile de présenter ses arguments et je ne pense pas que c'est à cela que visent les principes directeurs d'une élection. Une élection est importante, car elle permet aux gens d'avoir une conversation. A l'avenir, il faudrait que cela soit un processus plus ouvert et plus étendu».
Les principaux rivaux de Sebastian Coe sont Juan Antonio Samaranch Junior, dont le père a dirigé le CIO pendant 21 ans jusqu'en 2001, et Kirsty Coventry, la nageuse zimbabwéenne sept fois médaillée d'or olympique.