Eurofighter, F-35, Gripen,... Le Portugal étudie toutes les options pour remplacer ses F-16

ATS

15.3.2025 - 15:24

Le Portugal étudie toutes les options, F-35 américains ou appareils européens, pour remplacer les F-16 américains qui équipent à l'heure actuelle son armée de l'Air et arrivent bientôt en fin de vie, a-t-on appris auprès du ministère de la Défense.

S'il ne choisissait pas les F-35 américains, le Portugal pourrait se tourner vers Airbus et son Eurofighter, le groupe suédois Saab et son avion de combat Gripen, ou encore le Rafale du français Dassault (archives).
S'il ne choisissait pas les F-35 américains, le Portugal pourrait se tourner vers Airbus et son Eurofighter, le groupe suédois Saab et son avion de combat Gripen, ou encore le Rafale du français Dassault (archives).
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Keystone-SDA

Pour faire ce choix, le Portugal étudiera «les options disponibles sur le marché parmi les pays alliés, comme les différents modèles disponibles en Europe, ou les F-35 américains», a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère. Le F-35 est en règle générale considéré comme le successeur logique des F-16.

«Les chasseurs F-35 n'ont pas été exclus du processus de remplacement des F-16», a insisté ce porte-parole du ministère. Il a toutefois souligné que le choix portugais serait aussi dicté par «le contexte géopolitique actuel (qui) montre la nécessité de renforcer le pilier européen de défense de l'Otan».

«Prévisibilité de nos alliés»

«Dans nos choix, nous ne pouvons pas rester insensibles à l'environnement géopolitique», avait déjà souligné le ministre démissionnaire de la Défense Nuno Melo, dans un entretien publié jeudi par le quotidien Publico.

«La position récente des Etats-Unis, dans le contexte de l'Otan et au niveau géostratégique international, doit nous faire réfléchir aux meilleures options, car la prévisibilité de nos alliés est un atout majeur à prendre en compte», avait-il poursuivi, en référence à l'administration de Donald Trump.

«Nous devons croire qu'en toutes circonstances, ces alliés seront à nos côtés. Plusieurs options doivent être envisagées, notamment dans le contexte de la production européenne et en tenant compte également du retour que ces options peuvent avoir pour l'économie portugaise», a insisté M. Melo.

Après les élections

La décision devrait toutefois revenir au prochain gouvernement: celui dont fait partie M. Melo a en effet perdu un vote de confiance au Parlement mardi, et est donc démissionnaire. De nouvelles élections ont été convoquées pour le 18 mai.

S'il ne choisissait pas les F-35 américains, le Portugal pourrait se tourner vers Airbus et son Eurofighter, le groupe suédois Saab et son avion de combat Gripen, ou encore le Rafale du français Dassault.