Avec Jonas Vingegaard «on lâche des bombes à chaque étape», a souligné lundi Tadej Pogacar qui se régale sur le Tour de France et se dit prêt à aller reconquérir sa couronne abandonnée l'an dernier.
Pensez-vous avoir renversé la dynamique dans ce Tour face à Vingegaard ?
«Ça va dans le bon sens. Je ne sais pas pour Jonas, mais moi je me sens de mieux en mieux à chaque jour qui passe. Je suis impatient de reprendre la route demain. La dernière semaine devrait même être meilleure que la première. Ça ne sera peut-être pas le cas, mais je ne pense pas. Jonas a dit que les Alpes lui conviennent mieux? On verra. Moi aussi j'aime les étapes alpestres. J'en ai reconnu certaines, j'en ai couru d'autres déjà en compétition. Année après année, je progresse dans les longues ascensions, je souffre moins de la chaleur. Je me sens prêt.»
Etes-vous surpris par votre niveau après votre blessure au poignet ?
«Pas vraiment. J'étais plus surpris de perdre du temps dans Marie Blanque. Je savais que j'étais bien en arrivant sur le Tour. C'est mon quatrième. J'ai beaucoup appris, aussi sur la manière de courir. C'est sympa de se lancer dans des raids solitaires de 50 kilomètres mais sur une course de trois semaines, il faut savoir se ménager, courir avec sa tête. Tu ne peux pas te permettre de flamber un jour et de tout perdre le lendemain. Probablement je deviens vieux. Ma vie avec le maillot blanc (de meilleur jeune) arrive à sa fin (rires).»
Comment qualifieriez-vous votre rivalité avec Vingegaard ?
«C'est une belle rivalité. L'année dernière, on a assisté à l'un des meilleurs Tours de France de l'histoire. Et là, il s'est déjà passé beaucoup de choses en seulement une semaine. On lâche des bombes l'un sur l'autre à chaque étape. C'est vraiment une belle compétition entre nous, Je sais que la Jumbo-Visma (l'équipe de Vingegaard) va tout faire pour me faire craquer sur une étape comme l'année dernière au Granon. Mais je suis préparé à répondre à toutes les tactiques qu'ils pourront utiliser.»