Valère Thiébaud «Il y a eu plus de peur que de mal»

Mathys Estable et Grégoire Galley, à Romont

27.4.2022

Victime d’une chute dans le prologue initial du Tour de Romandie, le Neuchâtelois Valère Thiébaud a pris le temps de répondre aux questions de «blue Sports» mercredi à l’issue de la première étape reliant La Grande Béroche à Romont.

Mathys Estable et Grégoire Galley, à Romont

Champion de Suisse du contre-la-montre espoirs en 2021, Valère Thiébaud espérait briller mardi dans le prologue du Tour de Romandie à l’occasion de la première course de sa carrière estampillée World Tour. Malheureusement pour le natif du Val-de-Ruz, ses espoirs de bien figurer au classement se sont envolés à quelques mètres de la ligne d’arrivée lorsqu’il a percuté les barrières de sécurité après avoir mal négocié un virage. Plus de peur que de mal pour le Neuchâtelois qui a pu remonter sur son vélo et terminer la course.

Pas découragé pour autant, celui qui est également vice-champion d’Europe de la poursuite par équipes avec la Suisse s’est mis en évidence ce mercredi lors la première étape reliant La Grande Béroche à Romont en prenant l’échappée du jour. Rattrapé par le peloton à une quarantaine de kilomètres de l’arrivée, Valère Thiébaud n’a pas pu finalement se mêler aux meilleurs pour la victoire.

Grand animateur de la journée en compagnie de son coéquipier Antoine Debons, le coureur de l’équipe Swiss Cycling s’est confié à «blue Sports» après avoir franchi la ligne d’arrivée dans la cité glânoise.


Comment avez-vous récupéré après votre cabriole dans le prologue ?

«J’ai plutôt bien récupéré. J’ai eu des massages et j’ai mis des pansements sur mes blessures. J’ai également profité d’une bonne nuit de sommeil et maintenant je vais mieux.»

Malgré cette chute, vos sensations étaient-elles bonnes aujourd’hui ?

«Oui, mes sensations étaient bonnes. Ma chute a été spectaculaire mais heureusement il y a eu plus de peur que de mal dans cette mésaventure.»

Aujourd’hui, l’étape partait de La Grande Béroche dans le canton de Neuchâtel où vous avez grandi. On imagine que vous avez dû ressentir quelques émotions sur le vélo…

«Quand j’étais en échappée au début de l’étape, j’étais sur des routes que je connaissais par coeur. En plus en étant tout devant, c’est vrai que cela m’a donné des frissons.»

Avez-vous bénéficié d’un bon de sortie de la part de votre équipe comme l’étape partait du canton de Neuchâtel ?

«Dans notre équipe, c’est assez ouvert. On essaie d’avoir chaque jour quelqu’un dans l’échappée. Honnêtement, aujourd’hui, ce n’était pas très compliqué d’en faire partie. C’est moi qui ai provoqué le coup en début d’étape car j’étais très motivé.»

Qu’est-ce que ça fait de disputer sa première épreuve World Tour en Suisse romande ?

«C’est un grand honneur et cela me fait évidemment très plaisir.»

Quels sont vos objectifs pour la suite de ce Tour de Romandie ?

«C’est difficile à dire. On verra comment je vais récupérer de mes efforts d’aujourd’hui. Je vais prendre jours après jours et tout va dépendre de mes sensations. Concernant le contre-la-montre de dimanche entre Aigle et Villars, il sera certainement trop montagneux pour moi.»