L'approche de Noël n'a pas été de tout repos pour Alan Roura, 20e du Vendée Globe au pointage du 25 décembre à 7h.
Le Genevois a ainsi passé 29 heures à travailler dans sa cale à moteur, a-t-il confié dans une newsletter transmise mardi. Justine Mettraux naviguait quant à elle en 11e position, à 2000 milles du leader Yoann Richomme.
Victime de problèmes de groupe électrogène qui l'avaient contraint à démonter son moteur, Alan Roura n'avait pas dormi depuis 48 heures à l'heure de partager son carnet de bord. «Pour vous, ce n’est peut-être pas grand-chose, mais pour moi c’est un moteur qui démarre et c’est surtout un Vendée Globe qui va aller au bout!», écrit-il, soulagé d'avoir pu régler ce problème.
Le skipper genevois, qui avait en outre cédé du terrain pour ne pas avoir su attraper la bonne risée et être resté englué pendant toute une nuit – «à virer 50 fois, et à empanner autant» -, avait toutefois repris espoir à l'heure de se confier. Reparti à plus de 16 noeuds sur les 24 heures précédentes, il espérait revenir sur le leader de son groupe de poursuivants Jean Le Cam (17e).
«Mer très dure»
Justine Mettraux composait de son côté avec une «mer très dure», a-t-elle confié dans sa chronique livrée mardi au Matin. La Genevoise, plus proche du top 8 que de la 12e place, se réjouissait d'ores et déjà de retrouver «des conditions un peu plus clémentes» après avoir enroulé le cap Horn.
«Mais je ne veux pas faire trop de pronostics», souligne Justine Mettraux, qui a passé son premier Noël en mer. Et qui pointait mercredi à 7h à moins de 70 milles du 7e Boris Herrmann. Un sacré tour de force pour une navigatrice qui avait vu sa voile avant se déchirer il y maintenant près d'un mois.