Christoph Bertschy «On ne doit pas se cacher, on est chaud»

ats

18.5.2024 - 15:39

La Suisse a enchaîné avec la manière au Championnat du monde à Prague. Les Helvètes ont signé leur cinquième succès de rang en atomisant le Danemark 8-0.

La quatrième ligne suisse célèbre le 8-0 contre le Danemark.
La quatrième ligne suisse célèbre le 8-0 contre le Danemark.
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«Non, on peut être fier de nous», a répondu Christoph Bertschy à propos du possible excès de confiance qui pourrait naître à la suite d'une pareille démonstration. «Je pense que c'était un très bon match et nous sommes tous assez professionnels pour savoir que si on lâche un ou deux pourcents demain, cela ne va pas le faire. Non vraiment on peut être fier parce qu'on a été très bon offensivement et on ne leur a rien donné défensivement, hormis cette action dangereuse dans la dernière minute.»

Ce large succès sonne aussi comme le rappel que la Suisse possède une équipe solide et plutôt bien construite. «On ne doit pas se cacher, on est chaud, on a envie de gagner tous les matches, poursuit Bertschy. On a vu qu'on était prêt pour tous les matches.»

20 victoires en 21 matches de poule

Vrai. Si l'on connaît le bilan frustrant des quarts de finale depuis 2019, il convient aussi de relever que les joueurs de Patrick Fischer restent sur 20 victoires en 21 matches de poule. Leur unique défaite remonte à la rencontre face à la Lettonie l'an dernier à Riga dans une partie sans véritable enjeu pour eux. Cela signifie que le sélectionneur, bien que critiqué sur les matches à élimination directe, affiche un taux de réussite impressionnant.

«On se prépare toujours de la même manière, note le Fribourgeois. On a envie de jouer notre jeu, peu importe l'adversaire en face. On a vu par le passé qu'on avait du caractère et que l'on ne va pas se prendre la tête avec une victoire comme celle-là.»

D'un point de vue personnel, Christoph Bertschy a retrouvé sa place sur le quatrième trio avec Tristan Scherwey et Calvin Thürkauf comme pilote de ligne. Et il se trouve que les trois attaquants ont signé les trois buts suisses dans le dernier tiers. Une façon de montrer à Patrick Fischer qu'il n'y a pas que les joueurs de NHL qui peuvent marquer des buts au sein de cette sélection.

«Avec Tristan, on a beaucoup de vitesse et Calvin est bon pour nous ramener des pucks, analyse l'attaquant de Gottéron. Ca fonctionne bien ensemble, parce qu'on sait sortir les pucks de la bande. Et comme on a bien joué en attaque, c'est plus simple à gérer que lorsque tu dois passer 40 secondes dans ta zone de défense.»