Lausanne est le nouveau leader de National League. Les Lions vaudois ont maté Zurich jeudi à domicile (2-0) pour s'emparer de la tête du classement, avec un point d'avance sur leur adversaire du soir.
A Malley, où il avait remporté ses trois matches en finale des derniers play-off face à ce même Zurich, le LHC a mis fin à la série de six victoires consécutives du champion en titre, lui infligeant au passage sa troisième défaite de l'exercice. Seuls Fribourg et Kloten avaient réussi à faire tomber le ZSC cette saison en National League.
Les hommes de Geoff Ward, visiblement peu marqués par la claque reçue deux jours plus tôt lors du huitième de finale aller de Champions League contre Genève-Servette (5-0), ont affiché un visage conquérant digne de leur nouveau statut de leader. Ils ont outrageusement dominé le premier tiers-temps, concrétisant leur mainmise par deux buts. Le premier est venu d'un maître-tir du Tchèque David Sklenicka (10e). Le deuxième de l'opportunisme de Michael Hugli, après un excellent travail fourni par Fabian Heldner (12e).
Kevin Pasche impérial
Le succès des Lions vaudois, qui auraient pu alourdir la marque lors des deux périodes suivantes, porte également la marque de Kevin Pasche. Le jeune gardien du LHC (21 ans) a poursuivi sur la lancée de son très bon début de saison. Après une légère frayeur à la 3e minute de jeu, il est monté en puissance au fil du match, se montrant imperturbable face aux assauts zurichois, et notamment ceux de Denis Malgin. L'international helvétique, le Zurichois le plus remuant jeudi, a vu toutes ses tentatives être repoussées avec autorité par le cerbère vaudois (14e, 33e, 39e).
Bien aidé par sa défense – et les encouragements des plus de 9000 supporters lausannois – Kevin Pasche n'a pas non plus craqué lors des deux derniers jeux de puissance zurichois, à la fin du troisième tiers-temps. Il a ainsi signé son quatrième blanchissage de la saison en championnat.
Lausanne aura l'occasion de confirmer son nouveau statut dès vendredi à Zoug. Zurich, de son côté, tentera de réagir lors de la réception de Davos.
ats