Genève a quitté Fribourg avec une nouvelle victoire (2-1). Comme il y a une semaine, le box-play des Grenat a fait un job admirable.
«Des fois j'ai l'impression de pouvoir me reposer pendant le box-play, ce qui est complètement fou!» Pour trouver plus beau compliment que celui de Gauthier Descloux envers ses coéquipiers en désavantage numérique, il va falloir se lever tôt.
Fehr, Winnik, Richard, Rod et les défenseurs amènent tous leur pierre à l'édifice. Et cela paie puisque sur les 14 derniers matches, le GSHC affiche un pourcentage de 88,3% de réussite. A qui attribuer cette réussite? «Je ne veux frustrer personne, répond diplomatiquement et sincèrement le gardien genevois. On a tellement de bons joueurs de box-play qu'on peut se permettre d'en laisser sur le banc.»
Et Gauthier Descloux de poursuivre: «Fribourg n'a pas franchement eu le puck en zone offensive et on est arrivé à très bien le dégager. On a réussi à éliminer leurs grosses chances de marquer.»
Mais avant de jouer les virtuoses à 4 contre 5, les Grenat ont connu une mise en train pour le moins difficile. «J'ai pu faire quelques gros arrêts au début et après on a trouvé notre rythme, explique le cerbère des Aigles. Mais Fribourg n'a rien lâché et en fin de match on a été moyen.»
Moyen, mais les joueurs de Pat Emond ont vu par deux fois un but être invalidé par les arbitres durant le troisième tiers. «La règle est claire, elle a été montrée avant la saison, analyse Gauthier Descloux à propos de la première réussite annulée. Je pense toutefois que la règle est mauvaise, mais les arbitres l'appliquent. On le savait sur le banc que ce premier goal allait être annulé.»
Au final, ces décisions n'ont pas eu d'impact et Genève a pu signer un quatrième succès de rang. Mérité.