Mondial 2022 Zlatan fond en larmes en pleine conférence de presse 

Chris Geiger

22.3.2021

Chris Geiger

Zlatan Ibrahimovic a rejoint lundi le rassemblement de la sélection suédoise, plus de quatre ans après sa dernière convocation. Un retour fort en émotions pour la star de l'AC Milan, en témoignent ses larmes en conférence de presse.

Zlatan Ibrahimovic cultive habituellement l'image d'une personne imperturbable, intouchable voire insensible. Force est de constater que la carapace du buteur de l'AC Milan s'est quelque peu fendue lundi lors de la conférence de presse de l'équipe nationale de Suède.

Forcément placé sous le feu des projecteurs à l'occasion de son grand retour en sélection après plus de quatre ans d'absence, le géant de Malmö (1m95) s'est exprimé devant la presse non sans une certaine émotion.

Interrogé sur la réaction des membres de sa famille lorsqu'il leur a annoncé qu'il allait à nouveau défendre les couleurs scandinaves, l'ancien joueur du Paris Saint-Germain n'a pas pu retenir ses larmes. "Ce n'est pas une bonne question", a-t-il répondu, détaillant que son fils "pleurait" à son départ d'Italie. "Maintenant, tout est ok", a rassuré l'homme aux 116 caps internationales (62 buts).

Un chiffre appelé à gonfler ces prochains jours puisque les "Blagult" doivent affronter la Géorgie (jeudi) et le Kosovo (dimanche) dans le cadre des éliminatoires à la Coupe du monde 2022, ainsi que l'Estonie en amical le 31 mars.



Trois rendez-vous lors desquels l'expérimenté avant-centre espère avant tout briller collectivement. "Je ne suis pas là pour avoir mon propre show. Je ne suis qu'un morceau de puzzle. Je suis réaliste, je ne suis pas là pour jouer tous les matches, tous les jours. C'est la même chose à Milan, c'est une question d'équilibre. Je dois sentir que je peux me donner à 100 % (...) Mais si vous me le demandez, je suis le meilleur du monde", s'est marré celui qui avait qualifié son propre come-back de "retour du Dieu".

Tantôt ironique, tantôt sérieux, Zlatan Ibrahimovic a poursuivi en assurant qu'il ne revendiquait ni le capitanat d'Andreas Granqvist, ni le numéro 10 d'Emil Forsberg. Une attitude plutôt modeste pour un personnage connu pour sa confiance en soi inébranlable, souvent perçue comme de l'arrogance. A 39 ans, "Ibra" se serait-il assagi ?

"Plus je vieillis, plus j'ai de la patience. Tant sur le terrain qu'en dehors (...) Et, comme je l'ai dit à plusieurs reprises, je ne viens pas parce que je m'appelle Zlatan Ibrahimovic. Je suis là parce que j'ai montré que je méritais d'y être. Tout ce que j'ai fait auparavant ne veut rien dire", a conclu l'homme aux 15 buts en 15 apparitions en Serie A cette saison.