CoronavirusCoronavirus : des joueurs suisses pour promouvoir la vaccination au Kosovo ?
st, ats
4.9.2021 - 23:54
st, ats
04.09.2021, 23:54
ATS
Le ministre de la santé du Kosovo Arben Vitia souhaite obtenir le soutien de joueurs de football suisses ayant des racines albano-kosovares dans la lutte contre la pandémie de coronavirus. Ils pourraient aider à convaincre les habitants du pays à se faire vacciner.
«Je serais heureux que ces joueurs s'impliquent dans une campagne de vaccination», a déclaré M. Vitia dans une interview accordée à la SonntagsZeitung, déjà diffusée samedi soir. Mais d'autres personnalités devraient aussi user de leur influence.
Le ministre kosovar a lui-même appelé ses compatriotes à se faire administrer le vaccin. Le ministre de la santé Alain Berset a fait de même vendredi dans une émission télévisée destinée à un public albanophone.
«Dans des situations extraordinaires des mesures obligatoires pour les personnes non vaccinées sont probablement aussi nécessaires», a poursuivi M. Vitia. Chacun doit comprendre que la pandémie ne peut être combattue que par la vaccination. Le Kosovo a été le dernier pays d'Europe à débuter la vaccination le 15 juin. «Trop tard», selon le ministre.
Situation difficile
La situation dans les hôpitaux du pays est difficile, selon Arben Vitia. Toutefois, le nombre de lits d'hôpitaux a été augmenté et le ministère de la santé a engagé 1500 spécialistes pour faire face à la situation. Au cours de la semaine actuelle, les admissions ont légèrement diminué, «mais nous ne pouvons toutefois pas encore pousser de soupir de soulagement».
A la fin des vacances d'été, le nombre de cas de Covid-19 est reparti à la hausse en Suisse. La Task force scientifique de la Confédération a indiqué fin août que 40% des personnes hospitalisées ont été infectées lors des vacances. Parmi elles, un nombre supérieur à la moyenne revenaient d'un séjour dans les pays du sud-est de l'Europe.
Les médias ont fait état à plusieurs reprises de patients Covid au Kosovo qui avaient voyagé depuis la Suisse. On ne peut pas dire que les habitants du Kosovo soient en colère contre les gens ayant transporté le virus dans le pays. «Le virus est partout», a souligné M. Vitia, qui trouve toutefois regrettable que des compatriotes n'aient pas été vaccinés alors qu'ils en avaient la possibilité.