Leipzig et Atalanta disputeront pour la première fois les quarts de finale de la Ligue des champions. En matches retour des huitièmes de finale, les Allemands ont battu 3-0 Tottenham tandis que les Italiens ont gagné 4-3 à Valence.
L'Atalanta poursuit son chemin heureux dans la plus prestigieuse des coupes. Sorti des poules par un miracle, les Italiens ont parfaitement négocié leur match retour dans un stade de Mestalla, qui résonnait bien vide en raison du huis clos. Vainqueurs 4-1 à l'aller, les hommes de l'entraîneur Gasparini se sont rués en direction des buts espagnols dès le coup d'envoi. Ils furent rapidement récompensés dans leur entreprise puisqu'ils ont obtenu un penalty dès la 3e minute, transformé par Ilicic.
Deux hommes ont connu des destins totalement opposés dans ce match retour: Josip Ilicic et Mouctar Diakhaby. L'attaquant slovène de Bergame a inscrit un quadruplé dont deux penalties (3e et 43e), qui ont tué les derniers espoirs valencians. Pour le défenseur de Valence, en revanche, la soirée a tourné au cauchemar puisque le Franco-Guinéen fut l'auteur des deux fautes qui ont obligé l'arbitre à siffler deux penalties. En début de rencontre, l'ex-joueur de Lyon avait fauché Ilicic dans les 5 mètres puis près de la mi-temps, il a touché de la main un tir de l'incontournable Croate. Il a été remplacé à la mi-temps. Le doublé pour Valence du Français Kevin Gameiro, qui disputait son 90e (!) match européen, n'a finalement servi à rien.
Les coéquipiers de Remo Freuler, auteur d'un tir sur la transversale à la 50e et de l'assist sur le 4e but d'Ilicic, ont ainsi validé leur billet pour les quarts de finale. Mais pourront-ils défendre leurs chances quand on connaît la situation qui règne en Italie...
Leipzig sans trembler
Finaliste malheureux la saison dernière, Tottenham a quitté la Ligue des champions sur la pointe des pieds. Les Anglais ont été totalement dominés en Allemagne après avoir déjà subi lors du match aller (0-1).
Les hommes de José Mourinho ont rapidement perdu leurs dernières illusions. Dès la 10e minute, Marcel Sabitzer, bien servi par Timo Werner, profitait d'une main un peu faible du portier Hugo Lloris pour ouvrir la marque. L'Autrichien doublait la mise à la 20e d'une tête sur un service d'Angelino, qui avait profité d'un raté d'Aurier pour centrer parfaitement pour son capitaine.
Les Londoniens, privés de leur force de frappe avec les blessures de Harry Kane et du Coréen Son, n'ont pratiquement jamais inquiété le portier Gulacsi. Le Brésilien Lucas Moura paraissait bien inoffensif en comparaison du duo Werner – Sabitzer.
Ainsi, le RasenBall fondé il y a onze ans poursuit sa montée supersonique dans le football européen.