Avec la reprise de Grasshopper par la Chinoise Jenny Wang la semaine dernière, les choses ont bougé au club zurichois. Au niveau de l'opérationnel, notamment.
Un secteur désormais dirigé par Shqiprim Berisha, nommé directeur général. Âgé de 38 ans, l'ancien agent estime que «les compétences en termes de football sont les mêmes. La principale différence concerne le fait que je dois désormais diriger une entreprise avec environ 100 collaborateurs.»
Shqiprim Berisha, comment êtes-vous entré en contact avec les nouveaux propriétaires?
«Avec le nouveau secrétaire général, Samuel Haas, nous sommes depuis longtemps en contact avec les investisseurs. Nous avons pu convaincre notre partenaire Jorge Mendes, agent de Cristiano Ronaldo, du potentiel du club. Il a ensuite contacté les investisseurs, que nous avons mis en relation avec GC.»
Quel sera votre cahier des charges?
«En tant que directeur général, je me chargerai surtout des tâches managériales. Grâce à la relation de confiance de longue date que j'ai pu nouer, je ferai le lien entre le Conseil d'administration et l'opérationnel.»
Quelles sont vos attentes sur le plan sportif?
«La promotion est à court terme l'objectif principal. A moyen terme, nous aimerions nous établir en Super League et nous développer pas à pas. En football, on ne peut pas planifier dans les moindres détails sur le long terme. Mais les objectifs restent clairs: nous voulons rendre à GC sa force d'antan. Que ce soit celle de 2003 avec le dernier titre de champion ou celle de 2013 avec la victoire en Coupe.»
Y a-t-il un calendrier établi pour atteindre ces objectifs?
«Puisque nous ne savons pas à l'heure actuelle comment la saison se poursuivra, il est compliqué de livrer un pronostic exact. Mais notre principal objectif, comme déjà dit, est de remonter en Super League. Alors, nous pourrons définir de nouvelles échéances. Mais il est important de signaler que l'investisseuse Jenny Wang s'est engagée sur le long terme.»
Peut-on s'attendre à ce que Grasshopper réalise de gros transferts dans un avenir proche?
«Nous ne voulons pas effectuer de grosses opérations de transferts. Nous voulons rester fidèles à la ligne de GC, à savoir continuer à former et sortir de jeunes joueurs qui pourront peut-être aller à l'étranger ensuite. Mais nous n'avons pas l'intention de laisser partir les meilleurs joueurs avant qu'ils aient atteint leur zénith.»
Y a-t-il une ligne que vous voulez suivre?
«Nous voulons amener le club au plus haut niveau. Et cela en y allant étape par étape. Tout le monde doit en profiter: les collaborateurs, les supporters, les joueurs et aussi les propriétaires. Mais nous ne voulons pas déroger aux principes que GC suit et a suivi ces dernières années.»
Quelles seront vos premières actions à Grasshopper?
«Nous devons d'abord nous faire une idée du savoir-faire existant et apprendre à connaître personnellement tous les collaborateurs. Nous sommes principalement ici pour consolider et renforcer la structure existante. Nous sommes convaincus que nous pourrons compter sur les collaborateurs en place. Cette sécurité financière qui est désormais présente grâce aux nouveaux investisseurs n'existait plus à GC depuis longtemps.»