Plus combatif que certains de ses joueurs sur le terrain, Murat Yakin a transmis un message fort devant la presse. Il est bien, assure-t-il, l’homme de la situation.
«J’ai de la peine à comprendre les critiques dont je suis l’objet. Nous nous sommes qualifiés avant la dernière journée. Nous sommes toujours invaincus dans cette campagne. Nous avons présenté un football attractif. J’ai la conviction que l’harmonie est bien là au sein de l’équipe. Les jeunes s’intègrent bien. Je ne sais que répondre à ces critiques. Peut-être dois-je présenter mes excuses pour n’avoir pas qualifié l’équipe au soir de la sixième journée ?»
II n’empêche que ce 1-1 face au Kosovo fait tache. Il oblige surtout la Suisse à s’imposer mardi à Bucarest contre la Roumanie pour ne pas figurer dans le quatrième et dernier chapeau lors du tirage au sort de la phase finale de l’Euro le 2 décembre prochain à Hambourg. «Nous irons à Bucarest pour gagner. Pas pour se retrouver dans le deuxième chapeau, poursuit le sélectionneur. Qu’importe le tirage au sort. J’ai la conviction que la Suisse pourra battre n’importe quel adversaire.»
Sur ce match contre un Kosovo bien amoindri - «une équipe B pratiquement», souffle son sélectionneur Primoz Gliha -, Murat Yakin reconnaît que ses joueurs «n’avaient peut-être assez faim pour gagner cette rencontre». Il reste à espérer qu’ils retrouvent l’appétit d’ici mardi.