Saison terminée pour le FC Sion et mission accomplie pour Paolo Tramezzani. L'entraîneur italien a sauvé le club valaisan et son avenir à Tourbillon se précise.
Qui sera sur le banc sédunois le week-end du 12 septembre prochain? En évitant la relégation et même les barrages, Tramezzani a fait ce qui était attendu de lui. Il a donc des arguments de choix pour que le président Christian Constantin planifie l'avenir avec lui. L'éventualité semble pertinente.
«Nous avions convenu avec le président de nous revoir après le dernier match pour discuter, mais je crois que ce soit de mon côté ou de celui du club, il y a la volonté de poursuivre le chemin ensemble», a souri le coach, malgré l'élimination contre Young Boys en demi-finale de la Coupe de Suisse (3-1) dimanche. Il faut dire que la défaite sédunoise, à dix contre onze pendant près d'une heure et qui a repoussé le succès bernois jusqu'en toute fin de match, a mis en exergue leurs ressources mentales. «Je suis fier de ce qu'ils ont montré sur cette fin de saison», s'est félicité Tramezzani.
Et qu'en pense son président? «Paolo a fait un très grand travail, a souligné Constantin. Ce n'était pas facile pour lui, mais je le remercie car c'était pour cette mission qu'il était là. Nous avons réussi à relever la tête quand il le fallait.» Cela ne dit pas tout, mais ce n'est pas non plus innocent. Les négociations entre les deux parties commenceront en tout cas de la meilleure façon possible.
Avec du public dans les stades?
Mais l'effectif risque d'évoluer. Plusieurs joueurs sont en fin de contrat, à commencer par Pajtim Kasami, blessé pour le rendez-vous du Wankdorf de dimanche. L'avenir de celui qui aspire à retrouver l'équipe de Suisse semble scellé: il partira. Pour les autres, à l'instar de Quentin Maceiras («Nous n'avons pas encore discuté avec le club», a dit le latéral droit), l'incertitude demeure. Une certaine période de flottement risque de s'ouvrir.
Même si, pour Christian Constantin, il faudra attendre les décisions du Conseil fédéral de mercredi, afin d'en savoir plus sur le public qui sera autorisé dans les stades à la reprise. «On planifiera en fonction des informations que l'on recevra. Pour faire un budget, il faut avoir des gens qui viennent au stade», a lâché le Martignerain. Le sujet est loin d'être clos.