Sergio Perez (Red Bull-Honda) a gagné un Grand Prix d'Azerbaïdjan fou. Le Mexicain a profité de la crevaison de son coéquipier Max Verstappen, alors leader, à cinq tours de la fin. Le Néerlandais reste cependant en tête du championnat.
Perez (31 ans) a fêté le deuxième succès de sa carrière en formule 1. Seulement 6e sur la grille, il a rapidement pu remonter et occupait une solide 2e place derrière Verstappen au moment où ce dernier a vu sa course être brutalement interrompue.
"Je suis tellement heureux. On a l'habitude d'avoir des courses folles à Bakou. En premier lieu, je veux dire que je suis désolé pour Max, qui faisait une magnifique course et qui aurait mérité de gagner", a déclaré le vainqueur.
Vettel de retour sur le podium
Le Mexicain a précédé Sebastian Vettel (Aston Martin-Mercedes), qui a obtenu son premier podium depuis son transfert de chez Ferrari. "Je suis aux anges pour moi et pour l'équipe", a déclaré le quadruple champion du monde allemand. "On ne s'attendait pas à monter sur le podium", a-t-il avoué.
Troisième, le Français Pierre Gasly (AlphaTauri-Honda) a aussi brillé dans une course qui s'est décidée lors d'un sprint sur deux tours après le drapeau rouge sorti après le crash de Verstappen, piégé par l'explosion de son pneu arrière gauche. Lewis Hamilton (Mercedes) a pris la tête lors du nouveau départ, mais a tiré tout droit au premier virage, ruinant ainsi ses chances.
Au championnat, Verstappen reste leader avec quatre points d'avance sur le septuple champion du monde britannique. Perez se hisse au troisième rang avec 69 points, soit 36 de retard sur son coéquipier.
Nombreuses émotions
Cette course a réservé son lot d'émotions, comme déjà lors des qualifications où le drapeau rouge avait dû être brandi à quatre reprises. La voiture de sécurité avait en effet déjà dû entrer en piste au 31e tour après le crash de Lance Stroll (Aston Martin-Mercedes), lui aussi victime de l'explosion de son pneu arrière gauche dans la longue ligne droite du circuit tracé dans les rues de la capitale de l'Azerbaïdjan.
L'écurie Alfa Romeo-Ferrari a eu la satisfaction d'inscrire un petit point grâce au 10e rang de Kimi Raikkonen. Le vétéran finlandais a devancé de justesse son coéquipier italien Antonio Giovinazzi.
La F1 à Bakou est vraiment synonyme d'incertitude. En cinq courses, il y a eu cinq vainqueurs différents. On ne peut pas en dire autant pour chaque circuit...