Le Servette FC ne gardera pas un souvenir impérissable de son séjour dans la cité éternelle. Déjà battu il y a deux semaines par le Slavia Prague (2-0), le club grenat s’est lourdement incliné (4-0) sur le terrain de l’AS Rome jeudi en Europa League.
Il n’y a pas eu de miracle pour le Servette FC à l’Olimpico. Les Grenat se sont logiquement inclinés 4-0 dans l’antre de l’AS Roma en phase de poules de l’Europa League.
Battue 2-0 par le Slavia Prague à Genève lors de la première journée, la formation de René Weiler n’a pas vraiment existé dans la ville éternelle même si Chris Bedia aurait pu donner l'avantage à ses couleurs après seulement 20’’ de jeu. Romelu Lukaku a ouvert le score à la 21e avant qu’Andrea Belotti et Lorenzo Pellegrini ne classent l’affaire juste après le repos. Menés 4-0 avant l’heure de jeu, les Grenat ont très vite trouvé le temps long...
Trop de largesses
A l’image de Nicolas Vouilloz coupable sur les deux premiers buts romains, les Genevois ont accusé bien trop de largesses dans leurs trente derniers mètres pour espérer un meilleur sort. Au petit trot, la Roma a fait ce qu’elle a voulu pour cueillir un deuxième succès dans ce groupe G. Les hommes de Jose Mourinho partagent la tête du classement avec le Slavia Prague, victorieux 6-0 du Sheriff Tiraspol. Ces deux formations devraient très vite assurer leur qualification pour laisser le Servette FC et le Sheriff se battre pour la troisième place synonyme de repêchage en Conference League.
La marche est donc bien trop haute pour le Servette FC dans cette phase de poules. Après avoir séché devant le Slavia, les Grenat ont pu mesurer tout le fossé qui les sépare d'une équipe de la trempe de la Rome même si celle-ci est loin de toucher au génie en ce début de saison. Même si Chris Bedia avait cadré sa frappe à la 20e seconde, la trame du match n'aurait pas changé. Avec un Romelu Lukaku qui semble avoir retrouvé tout son punch, on avait le sentiment que la Roma pouvait forcer la décision à tout moment.
Un choix qui interroge
Cinq jours après un succès sans prix en championnat face au Lausanne-Sport qui lui avait donné de l'air, René Weiler n'a sans doute pas marqué des points auprès de ses détracteurs avec un choix fort dans son onze de départ.
Si le retour au jeu de Jérémy Frick répondait à une certaine logique dans la mesure où le capitaine reste le gardien no 1 devant Joël Mall, la décision de laisser sur le banc Timothé Cognat interroge. Rouage essentiel de l'équipe depuis très longtemps, le Français a dû attendre que la messe soit dite pour fouler enfin la pelouse de l'Olimpico à la 63e minute. Une forme de désaveu que l'on peine à comprendre.