Le Servette FC a signé un succès renversant (2-1) jeudi à Genève face au Sheriff Tiraspol. Timothé Cognat et Steve Rouiller, buteur sur l’égalisation, étaient forcément ravis face à la presse au moment d’évoquer cette victoire - la première de l’histoire du club en Europa League - pleine de caractère. Réactions.
Milieu de terrain du Servette FC
Timothé Cognat
«Nous sommes très contents et très soulagés d’être allés chercher cette victoire. Ça a été très compliqué face à une équipe très regroupée et positionnée très basse dans les 20 derniers mètres. Il y a eu beaucoup de tentatives (ndlr : 25 tirs grenat) et le gardien adverse a fait des arrêts miraculeux en deuxième mi-temps, mais nous avons continué à faire ce que nous savons faire : aller de l’avant et ça a payé.»
«Je pense que le Servette FC d’il y a trois mois aurait peut-être douté, le Servette FC d’aujourd’hui n’a plus ce doute-là. Nous sommes plus confiants, nous le voyons dans nos résultats. Nous sommes restés très lucides et très concentrés dans l’exécution de nos tâches. En début de saison, le coach (ndlr : René Weiler) nous a dit que c'était à nous d'écrire notre histoire. Nous avons remporté cinq matches de suite en championnat, ce qui n’était plus arrivé depuis longtemps. C'est une nouvelle page et ce soir nous en avons écrit une nouvelle en signant le premier succès du club en Europa League.»
Défenseur du Servette FC et buteur sur le 1-1
Steve Rouiller
«Avoir donné de l'espoir à l'équipe (en égalisant), c’est vraiment gratifiant. C’est une grande fierté d’avoir pu participer à cette belle victoire. Je pense que la dynamique de l’équipe est très bonne, c'est donc logique qu'on arrive à faire ce genre de résultat. Nous sommes dans une période où la confiance est grande. L’équipe est très concernée chaque jour et les joueurs qui jouent se montrent décisif. Nous sommes un groupe très uni et très fort. Ce n'est pas pour rien si nous arrivons à faire des résultats, que ce soit en championnat ou ce soir en Coupe d'Europe. Je ne suis pas très surpris.»
«Certains savent que j'étais attaquant jusqu'à mes 20 ans, donc j'ai encore quelques restes. Les saisons passées, l’ancien coach (ndlr : Alain Geiger) avait l'idée de me mettre en attaque de temps en temps, mais il n'a jamais osé (rires). Ce soir, je suis bien placé, au bon moment. Ce n’était pas le but le plus compliqué à mettre. Nous avons fait un petit pas en avant pour cette troisième place, synonyme de Conference League. Forcément, nous avons envie de rêver. Nous faisons du foot pour ça : continuer l'aventure.»