À quelques jours du lancement de la Coupe du monde 2022, l’équipe de blue s’est replongée dans le passé afin de vous faire part de ses meilleurs souvenirs en lien avec la compétition. Du Mondial 1978 en Argentine à celui de 2018 en passant par l’épopée helvétique de 1994, revivez les grands moments de l’histoire du ballon rond. Aujourd’hui, Grégoire Galley évoque ses souvenirs.
Journaliste blue News
Grégoire Galley
Suisse – Ukraine : que de larmes et de sanglots !
Mon premier souvenir en lien avec la Coupe du monde n’est pas des plus réjouissants. Il remonte en effet au 26 juin 2006. A 13 ans je vibrais corps et âme pour notre Nati emmenée par Johann Vogel, Alexander Frei ou encore Raphaël Wicky. Après s’être extirpée avec brio d’un groupe comprenant la France, la Corée du Sud et le Togo, elle doit affronter l’Ukraine avant un éventuel quart de finale de gala face à l’Italie, future championne du monde. La fièvre monte dans tout le pays à l’approche de cette rencontre capitale. Une euphorie qui se répand jusqu’à la buvette du FC Prez/Grandsivaz. Ce soir-là, le comité de l’époque avait sorti le grand jeu en mettant en place un écran géant. De quoi passer une soirée mémorable qui allait malheureusement connaître un dénouement très cruel.
Après 120 minutes de jeu, les deux équipes n’étaient toujours pas parvenues à se départager. En route donc pour une séance des tirs au but qui allait virer au cauchemar. Incapables de garder leur sang-froid Marco Streller, Tranquillo Barnetta et Ricardo Cabanas ratent leur essai. La Suisse est éliminée de la Coupe du monde en Allemagne !
Un drame pour moi à l’époque qui ne pouvait retenir mes larmes suite à cette défaite mortifiante. J’ai donc pleuré la première fois en regardant un événement sportif en 2006. J’ai cru que cela aurait été la première et dernière fois… C’était sans compter sur la victoire de Roger Federer à l’Open d’Australie en 2017.